Bien utiliser son ordinateur
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Si vous êtes passés par la page Les bureaux (généralités) vous avez une idée de ce qu'est un bureau informatique. Nous allons détailler ici celui de Linux Mint 20 utilisant l'environnement de bureau Cinnamon, expliquer comment utiliser les différentes fonctions et comment modifier certains paramètres.
Les versions de Linux Mint suivent les cycles de mises à jour d'Ubuntu LTS. Linux Mint 20 est basée sur la version Ubuntu 20.04 qui sera maintenue jusqu'en avril 2025. Elle est disponible uniquement en version 64 bits.
Note : sur cette distribution la touche Windows du clavier est appelée touche Super. Pour garder la cohérence entre l'appellation dans Linux Mint Cinnamon et sur ce site, cette touche est également appelée Super sur cette page.
Pour être au parfum !
Comme mint signifie menthe en anglais, les couleurs des distributions de Linux Mint tournent autour du vert, couleur des feuilles de menthe.
Pour rester dans les parfums, le bureau conçu spécifiquement pour Linux Mint s'appelle Cinnamon qui signifie cannelle. Il existe deux autres bureaux nommés MATE et xfce plus légers adaptés aux ordinateurs anciens (MATE) et très anciens (xfce).
Les versions de Linux Mint
Une nouvelle version de Linux Mint sort tous les deux ans et porte un numéro à suivre. En 2020, la version porte le numéro 20, et en 2022, elle porte le numéro 21. Tous les 6 mois environ, une version comportant des mises à niveau mineures est proposée et est numérotée 20.1, 20.2 puis 20.3. Chaque version porte aussi un nom qui commence par une lettre de l'alphabet à suivre. En 2020, les noms commencent par la lettre U : Ulyana (20), Ulyssa (20.1), Uma (20.2), Una (20.3). En 2022, les noms commencent donc par la lettre V.
Linux Mint a été développé par le Français Clément Lefèbvre et la première version est sortie en 2006.
Sommaire [masquer]
2.1. L'écran d'accueil
2.2. Le tableau de bord
2.2.1. Les différentes zones du tableau de bord
2.2.1.1. La zone de gauche
2.2.1.2. La zone de droite
2.2.1.3. La zone centrale
2.3. Le menu
2.3.1. Description du menu
2.3.2. Arrêter l'ordinateur
2.3.3. Le menu contextuel du menu
2.4. Le fond du bureau
2.5.1. Changer d'espace de travail
4.1. Supprimer / afficher l'écran d'accueil
4.2. Le tableau de bord
4.2.1. Personnaliser le tableau de bord
4.2.2. Déplacer le tableau de bord
4.2.3. Ajouter un tableau de bord
4.3. Le menu
4.3.1. Modifier le menu
4.3.2. Éditer le menu (niveau confirmé)
4.3.3. Retrouver le menu
4.4. Le fond du bureau
4.4.1. Changer l'image de fond du bureau (fond d'écran)
4.4.2. Ajouter des icônes systèmes
4.4.3. Ajouter d'autres icônes
4.4.3.1. Ajouter un lanceur sur le bureau
4.4.3.2. Ajouter un lien sur le bureau
4.4.4. Arranger les icônes
4.5. Paramétrer les espaces de travail
4.6. L'horloge / le calendrier
4.6.1. Apparence par défaut
4.6.2. Régler la date / heure
4.6.3. Modifier le format d'affichage de l'horloge
4.6.3.1. Format de date
4.7. Modifier les sons système
4.8. Activer les coins de l'écran
4.9. Modifier l'aspect / comportement des fenêtres
4.9.1. Modifier le thème
4.9.2. Modifier le comportement des fenêtres
4.9.3. Supprimer le collage des fenêtres
4.10. Épingler des applications
5. Modification / ajout de fonctionnalités
5.1. Activer le pavé numérique
5.1.1. Installation de numlockx
5.1.2. Activation du pavé numérique
5.2. Modifier la sortie de veille
5.3. Ajouter des applets
5.3.1. Accès aux espaces de travail
5.3.2. Liste des fenêtres
5.3.3. Corbeille
5.3.4. Autres applets
6. Mises à jour
6.1. Configurer la signalisation des mises à jour
6.2. Effectuer la première mise à jour
7.1. Installer Samba
7.2. Partager un dossier
L'illustration ci-contre (cliquez sur l'image pour l'agrandir) montre le bureau de Linux Mint 20 Cinnamon. C'est l'aspect par défaut de ce bureau. Nous verrons dans cette page comment l'utiliser et comment le personnaliser pour le mettre à votre goût, car sous Linux Mint, presque tout est personnalisable.
Les principaux éléments (ou objets) visibles ici sont :
À l'ouverture de votre session, un écran d'accueil vous souhaite la bienvenue (voir l'illustration de gauche). Cette politesse est agréable, mais cette fenêtre a d'autres fonctionnalités très intéressantes que nous allons détailler ici.
En bas de la fenêtre, une case à cocher permet d'afficher cet écran d'accueil à chaque démarrage. En décochant cette case, cet écran n’apparaîtra plus lors du prochain démarrage. Pour la réactiver, vous devez aller dans le menu et dans la catégorie Préférences, cliquer sur l'élément Écran d'accueil et cocher la case.
Détaillons le menu à gauche de l'écran d'accueil :
Le tableau de bord correspond à la barre des tâches de Windows.
Il est divisé en trois parties appelées simplement : zone de gauche, zone centrale et zone de droite dont la séparation n'est pas visible.
On peut distinguer, de gauche à droite :
Cette zone est appelée zone de lancement rapide sous Windows. Elle permet de lancer une application qui s'y trouve d'un simple clic gauche.
Les applications de la zone de gauche
On distingue de gauche à droite :
Cette zone est aussi appelée zone de notification sous Windows. Les icônes de cette zone représentent des éléments du système d'exploitation ou du matériel de l'ordinateur ou de ses périphériques. L'illustration ci-contre montre les icônes visibles par défaut, de gauche à droite :
La zone de droite
Certains de ces éléments sont configurables par un simple clic droit sur leur icône, puis par un clic gauche sur l'élément Configurer... du menu contextuel.
Un clic gauche sur une icône de cette zone lance l'application correspondante ou affiche son état ainsi qu'un menu des actions possibles.
Certaines icônes ne s'affichent que dans certaines conditions. Par exemple, l'icône Imprimantes ne s'affiche, par défaut, que lorsqu'une imprimante au moins est connectée. Cet affichage est également configurable.
Pour accéder à la configuration des icônes qui n'apparaissent pas ici, passez le tableau de bord en mode édition : faites un clic droit sur un espace vide du tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Mode d'édition du panneau du menu contextuel.
Pour l'exemple, l'icône des imprimantes apparaît dans cette zone. Un clic droit sur son icône, puis un clic gauche sur l'élément Configurer... du menu contextuel ouvre la fenêtre de configuration d'affichage de l'icône : toujours affichée, quand elles sont connectées ou seulement pendant l'impression.
Une fois la configuration effectuée, n'oubliez pas d'enlever le mode édition du tableau de bord pour rendre les applications actives.
Vous pouvez glisser-déposer des icônes dans la zone centrale du tableau de bord lorsqu'il est en mode édition. Les applications épinglées dans la zone de gauche sont déplaçables en un seul bloc. Toutes les autres sont déplaçables unitairement.
N'oubliez pas de sortir du mode édition du tableau de bord pour le rendre actif.
Le menu permet d'accéder facilement aux applications présentes sur l'ordinateur et aussi de l'éteindre proprement.
Un clic sur le bouton ouvre la fenêtre du menu qui permet de lancer l'exécution des logiciels de l'ordinateur. Vous pouvez y accéder aussi par le raccourci clavier Super.
Ce menu comprend différents éléments que nous allons voir ensemble :
Un clic sur le bouton ouvre la fenêtre d'arrêt de l'ordinateur qui propose plusieurs possibilités (voir l'illustration ci-contre) :
Un clic droit sur le bouton ouvre un menu contextuel qui permet de modifier l'aspect du menu :
Le menu contextuel du menu
Avertissement avant suppression
Le fond du bureau (appelé aussi « bureau » pour simplifier) est recouvert d'une image, dite image d'arrière-plan ou fond d'écran (ou parfois papier-peint) que vous pouvez changer. Vous pouvez aussi y trouver des icônes représentant soit des parties du système (disques réseaux, vos documents...), soit des programmes, soit des données.
Note : il n'est pas recommandé de placer (sauf de façon temporaire) des programmes ou vos fichiers de données sur le bureau, car vous pouvez les détruire par inadvertance. Mais vous pouvez y placer des « lanceurs » et des « liens vers des fichiers », sans problème car s'ils sont malencontreusement détruits, les programmes ou fichiers de données correspondants ne seront pas touchés.
Par défaut, Linux Mint Cinnamon utilise 4 espaces de travail que vous pouvez paramétrer par le centre de contrôle.
Vous pouvez passer d'un espace de travail au suivant en appuyant simultanément sur les touches Ctrl Alt et les touches flèches ← ou →.
Une autre possibilité est d'utiliser l'applet Sélectionneur d'espace de travail. Voir en bas de page pour ajouter cette applet.
Pour visualiser et gérer les espaces de travail, utilisez le raccourci clavier Ctrl Alt ↑.
Comme pour de nombreuses distributions Linux, la presque totalité des réglages a été regroupée pour être accessible à partir d'une même fenêtre, appelée le centre de contrôle. Bien que ne soit pas un élément visible du bureau, c'est un élément très important pour gérer votre système d'exploitation et le personnaliser. Nous allons nous en servir tout au long de cette page.
Pour y accéder, cliquez sur l'icône du menu ou faites un clic droit sur un endroit vide du tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Paramètres système du menu contextuel.
Le centre de contrôle se présente comme une fenêtre libellée Paramètres système et illustrée ci-contre à gauche et à droite sur deux vues pour montrer l'intégralité des icônes qui la composent. Les noms associés aux icônes sont en général assez explicites.
Les paramètres du système sont regroupés en 4 catégories :
Les bureaux sous Linux sont entièrement personnalisables. Nous allons voir ici les personnalisations les plus courantes.
Au bout de quelque temps, vous pouvez avoir envie de ne plus voir apparaître cette fenêtre à chaque démarrage de l'ordinateur.
Décocher pour ne plus voir cette fenêtre
Pour cela, le plus simple est de décocher la case Afficher cette fenêtre au démarrage en bas de la fenêtre. Au prochain démarrage de l'ordinateur, cette fenêtre n'apparaîtra plus.
Si vous voulez un jour la faire réapparaître, pour y chercher de la documentation par exemple, vous avez 2 possibilités :
mintwelcome & exit
(car le nom interne de ce programme est mintwelcome).
(*) : le « & » détache la commande du terminal (on dit qu'elle s’exécute en arrière plan) et « exit » ferme le terminal.
Une fois affichée, si vous voulez qu'elle s'affiche au prochain démarrage, n'oubliez pas de cocher la case Afficher cette fenêtre au démarrage.
Par défaut, vous avez un seul tableau de bord, situé en bas de l'écran. Vous pouvez modifier sa taille et sa position et ajouter un ou plusieurs tableaux de bord.
Pour le personnaliser, faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Paramètres du tableau de bord du menu contextuel.
Dans la fenêtre des réglages (libellée Tableau de bord), regardons les plus importants (voir la figure de droite) :
Les autres réglages ne sont pas importants.
Vous pouvez placer le tableau de bord sur n'importe quel bord de l'écran, à votre convenance.
Pour le déplacer, faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Mouvement du menu contextuel. L'écran s'entoure de 3 bandes rouge sombre. Cliquez sur une des bandes pour indiquer au système où doit se déplacer le tableau de bord.
Certains systèmes Linux possèdent par défaut deux tableaux de bord et les icônes sont réparties sur les deux tableaux en fonction de leur catégorie.
Vous pouvez aussi ajouter un autre tableau de bord avec cette distribution : faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord actuel, puis cliquez sur l'élément Ajouter un nouveau panneau du menu contextuel. L'écran s'entoure de 3 bandes rouge sombre. Cliquez sur une des bandes pour indiquer au système où doit se placer le nouveau tableau de bord.
Vous pouvez placer des applets sur ce nouveau tableau de bord comme expliqué plus bas.
Dans Linux Mint Cinnamon, presque tout est paramétrable, ce qui s'applique aussi au menu. Pour accéder à la fenêtre de paramétrage du menu, faites un clic droit sur l'icône du menu, puis sur l'élément Configurer... du menu contextuel.
Dans l'onglet Tableau de bord (illustration de gauche), vous pouvez choisir une icône parmi un grand ensemble pour personnifier le menu, modifier sa taille et mettre un texte de votre choix qui sera affiché à côté de l'icône dans le tableau de bord.
Pour ouvrir ou fermer le menu, vous avez le choix entre deux raccourcis claviers à définir. Les raccourcis par défaut sont les touches Super de gauche et Super de droite pour les claviers qui y sont équipés. Pour changer ces valeurs cliquez dessus et appuyez sur la combinaison de touches de votre choix. Appuyez sur Échap pour annuler votre choix.
Dans l'onglet Menu (voir l'illustration de droite), d'autres réglages sont disponibles que je vous laisse découvrir (affichage des icônes, taille des icônes en pixels...).
Dans l'onglet Menu de la fenêtre de configuration du menu, vous pouvez l'éditer en cliquant sur le bouton Ouvrir l'éditeur de menu.
Vous pouvez afficher ou masquer des éléments du menu qui correspondent aux applications présentes sur votre ordinateur. Vous pouvez aussi ajouter de nouveaux éléments, si vous avez créé des applications personnelles.
Un nouvel élément consiste en la création d'un lanceur à l'aide de l'outil illustré ci-contre.
Vous devez donner un Nom au lanceur. C'est ce nom qui apparaît dans le menu.
Le champ suivant est la Commande à exécuter lors d'un clic sur son icône (avec éventuellement le chemin complet s'il est différent des chemins par défaut) et un ou plusieurs paramètres si nécessaire.
Le champ Commentaire reçoit une description libre de la commande.
En-dessous, la case à cocher indique au système s'il doit exécuter la commande dans un terminal ou non. Si la commande n'a pas d'interface graphique elle doit s'exécuter dans un terminal qui sera automatiquement lancé par le système.
Enfin, un clic sur l'icône ouvre une fenêtre de recherche des icônes et vous pouvez choisir une de celle proposées ou une que vous avez réalisées.
De nombreux petits programmes sont écrits pour exécuter une fonction particulière et peuvent être ajoutés simplement au bureau. Ces programmes sont appelés des applets et le menu fait partie de ces applets.
Si le menu a disparu du tableau de bord, vous pouvez le réinstaller en appliquant la procédure suivante :
Le fond du bureau est recouvert d'une image par défaut et contient très peu d'icônes. Nous allons voir ici comment changer l'image du bureau et placer des icônes pour accéder rapidement à certains programmes et fichiers que vous utilisez souvent.
Dans le centre de contrôle cliquez sur l'icône Fonds d'écran de la catégorie Apparence en haut de la fenêtre.
Vous pouvez changer l'image du fond d'écran en choisissant une image parmi celles proposées ou mettre une de vos images personnelles.
Par défaut le système vous propose 3 emplacements d'images :
Si ces dossiers ne vous conviennent pas, vous pouvez ajouter d'autres emplacements en cliquant sur le bouton + en bas de la fenêtre.
Les images dans les deux premiers dossiers ci-dessus sont dans les dossiers /usr/share/backgrounds/linuxmint et /usr/share/backgrounds/linuxmint-nom_code où nom_code désigne le nom de code de la version du système d'exploitation (ulyana, ulyssa, uma ou una).
Vous pouvez également changer l'image de fond d'écran sans utiliser le centre de contrôle :
Un clic sur le bouton Paramètres permet d'accéder à d'autres réglages sur l'image de fond d'écran.
Vous pouvez faire défiler toutes les images d'un même dossier en mode diaporama. Pour cela cliquez sur le bouton de validation : . Vous devez ensuite régler la durée d'affichage de chaque image en minutes et si vous le souhaitez, l'ordre d'affichage, à choisir entre l'ordre alphabétique du nom des images ou un ordre aléatoire.
Un autre paramètre, indépendant du mode diaporama, concerne l'aspect des images pour l'affichage. Il est très rare qu'une image servant de fond d'écran ait exactement la même définition que l'écran sur lequel elle doit être affichée. Pour s'afficher elle doit donc être modifiée (étirée, tronquée...). C'est cette modification que propose le champ Aspect de l'image :
Le dernier réglage concerne la couleur d'arrière-plan, utile si aucune image n'est affichée ou si l'image ne recouvre pas entièrement l'écran. Vous avez le choix entre :
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Bureau de la catégorie Préférences.
Comme le système est prévu pour supporter plusieurs moniteurs, le bureau est étendu à l'ensemble des moniteurs connectés. Ici le terme moniteur est à prendre au sens large : il peut s'agir d'un moniteur externe ou d'un vidéoprojecteur.
Les icônes système sont : le poste de travail, votre dossier personnel, la corbeille, les lecteurs montés(*) et le réseau.
(*) : un lecteur monté peut être un disque externe, un lecteur de CD/DVD ou une clé USB connectés à l'ordinateur.
Vous pouvez afficher une icône pour chacun de ces éléments en cochant la case correspondante : .
Si vous avez au moins deux moniteurs branchés sur votre ordinateur, vous pouvez choisir d'afficher ces icônes seulement sur le moniteur principal, ou uniquement sur les autres moniteurs ou sur tous les moniteurs connectés.
Si vous avez sélectionné Pas d'icônes de bureau, aucune icône n’apparaîtra sur aucun moniteur, quelles que soient les cases cochées. Ceci peut être utile si vous faites une présentation en public avec un vidéoprojecteur en mode duplication d'écran (Même image sur les écrans).
Vous pouvez déplacer vos fichiers sur le bureau, simplement en les déplaçant dessus (c'est le glisser-déposer), ou par un couper-coller. L'icône du fichier glissé sur le bureau correspond au type de contenu du fichier. Comme spécifié plus haut, il n'est pas recommandé de placer vos fichiers personnels sur le bureau où il est facile de les supprimer par un raccourci clavier involontaire.
Ces autres icônes que vous pouvez placer sur le bureau correspondent à deux entités différentes : les lanceurs et les liens symboliques.
Ils se présentent un peu comme les « raccourcis » de Windows, mais fonctionnent différemment. Un raccourci de Windows est un petit fichier binaire qui contient le type, l'emplacement et le nom du fichier cible du raccourci, ainsi que le programme qui ouvre le fichier cible et une touche de raccourci facultative.
Sous Linux, les lanceurs sont des petits fichiers texte, identiques à ce que vous trouvez dans le menu et que vous pouvez ouvrir en cliquant dessus. Ils contiennent le nom du programme à lancer (d'où le nom de « lanceur »), les types de fichiers qu'ils sont autorisés à ouvrir, une information indiquant s'ils doivent ou non être lancés dans un terminal et quelques autres indications.
Les liens symboliques ne sont pas des fichiers (ils n'occupent aucune place sur le disque). C'est une sorte de duplicata, ou d'alias, du nom du fichier d'origine.
Un lanceur se présente comme une icône que l'on peut mettre, de préférence sur le bureau ou dans le menu. C'est un petit fichier qui permet de « lancer » (c'est à dire exécuter) un programme.
Le plus simple pour mettre un lanceur sur le bureau est d'aller dans le menu, de choisir le programme voulu, puis de faire un clic droit dessus. Vous avez alors le choix de créer le lanceur dans le tableau de bord ou sur le bureau.
La figure de droite montre comment créer un lanceur du programme Rhythmbox sur le bureau. C'est un lecteur audio qui permet de gérer les fichiers musicaux et d'écouter les webradios.
Pour lancer le programme, faites un double-clic sur son icône sur le bureau.
Pour l'enlever, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou après un clic droit, cliquez sur l'élément Supprimer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lanceur qui est supprimé et non pas le programme.
Pour créer un lien (de son nom complet un lien symbolique), ouvrez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le fichier ou le dossier dont vous voulez créer un lien (voir la figure de gauche).
Dans le menu Édition, sélectionnez l'élément Créer un lien (voir la figure de droite).
Une icône ressemblant à celle du fichier sélectionné est créée dans le même dossier. Elle porte en plus, une flèche signalant qu'il s'agit d'un lien vers le fichier sélectionné.
Vous pouvez alors glisser cette icône vers le bureau (ou vers tout autre dossier) à l'aide de la souris.
Vous pouvez renommer ce lien à votre convenance, comme n'importe quel fichier. Pour cela faites un clic droit sur l'icône et cliquez sur l'élément Renommer... du menu contextuel.
Si vous ouvrez la fenêtre des propriétés (clic droit sur l'icône du lien et clic sur l'élément Propriétés), dans le champ Type, vous voyez qu'il s'agit d'un lien et dans le champ Cible du lien, vous voyez le fichier qui sera ouvert lorsque vous cliquerez sur le lien. La taille indiquée dans le champ Taille fait référence à celle du fichier cible et non pas du lien (qui n'a aucune taille, ne s'agissant pas d'un fichier, contrairement à un lanceur).
Si vous créez un lien à partir d'un dossier (la cible est un dossier), la procédure est identique, mais dans les propriétés, le champ Taille est remplacé par le champ Contenus qui indique le nombre d'éléments du dossier cible du lien.
Note : le fichier cible d'un lien peut aussi être un programme, mais le lien reste un lien symbolique et ne devient pas un lanceur.
Pour enlever le lien, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou après un clic droit, cliquez sur l'élément Supprimer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lien qui est supprimé et non pas le fichier cible du lien.
Pour les habitués du terminal, vous pouvez créer un lien symbolique par la commande suivante :
ln -s ~/Documents/config_system.sh ~/Bureau/config_system
Explication :
➢ ln : commande lien ;
➢ -s : option pour créer un lien symbolique (sans cette option un lien physique sera créé) ;
➢ ~/Documents/config_system.sh : fichier config_system.sh situé dans le répertoire Documents de l'utilisateur (~). C'est la cible du lien ;
➢ ~/Bureau/config_system : le lien est créé sur le Bureau de l'utilisateur (~) et s'appelle config_system.
Voir les fichiers sur le bureau
Dans un terminal, tapez les commandes suivantes :
cd Bureau
: pour aller dans le répertoire de votre bureau (~/Bureau).
ll
: pour lister les entités présentes sur le Bureau (qui est un raccourci de la commande ls -l).
La figure ci-contre montre le résultat de ces commandes. On trouve les 2 entités présentes dans chaque répertoire : « ./ » qui représente le répertoire lui-même et « ../ » qui est son répertoire parent (en remontant d'un niveau dans la hiérarchie des répertoires).
Puis le lien symbolique Config_system qui pointe vers le fichier cible ~/Document/config_system.sh créé ci-dessus. et le lanceur rhytmbox.desktop qui est un fichier ordinaire créé plus haut. Les lanceurs ont une extension « .desktop » qui est masquée par le système lors de l'affichage graphique des éléments.
Chaque ligne du résultat de la commande « ll » commence par une série de 10 lettres ou tirets, dont la première indique le type de fichier :
➢ d : pour directory en anglais, désigne un répertoire (encore appelé dossier) ;
➢ l : pour link en anglais, désigne un lien symbolique ;
➢ - : désigne un fichier ordinaire.
Les autres lettres ou tirets (rwx-) montrent les permissions sur le fichier (permissions du propriétaire, du groupe et du reste du monde). Voir la gestion des droits sur la page Migration du site.
Comme déjà signalé plus haut, presque tous les éléments sont personnalisables.
Par défaut, les icônes se placent en colonnes sur le bureau avec un certain espacement entre elles et dans chaque colonne. Ces espacements (lignes et colonnes) constituent une grille invisible à l'écran. Pour modifier cet arrangement, faites un clic droit sur un endroit vide du bureau, puis cliquez sur l'élément Personnaliser du menu contextuel.
La fenêtre qui apparaît propose les réglages suivants :
Un lien permet l'accès aux paramètres du bureau pour gérer les icônes système vu plus haut.
Dans le centre de contrôle, cliquez sur l'icône Espaces de travail de la catégorie Préférences. Pour rappel, pour accéder au centre de contrôle, cliquez sur l'icône du menu ou faites un clic droit sur un endroit vide du tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Paramètres système du menu contextuel.
Les options possibles sont représentées sur l'illustration ci-contre :
Chacune de ces options peut être changée par un simple clic sur la ligne correspondante (ce qui fait basculer le bouton de validation ).
Vue de l'horloge / calendrier
Par défaut, l'heure est affichée en bas à droite du tableau de bord sous la forme la plus simple : heures:minutes.
Un clic sur l'heure montre le calendrier, comme sur l'illustration ci-contre, où le jour actuel est surligné, pour un repérage immédiat.
Vous pouvez vous déplacer dans le calendrier en cliquant sur les flèches entourant le mois ou l'année, ou plus simplement, en utilisant la molette de la souris. Cette manipulation ne change pas la date de l'ordinateur.
En cliquant sur le lien Paramètres date et heure, vous ouvrez une fenêtre de réglage de l'heure locale de votre ordinateur. Les réglages possibles sont indiqués au paragraphe suivant.
Par défaut votre ordinateur se met à l'heure dès qu'il est connecté à Internet. Il va alors chercher l'heure UTC sur un des serveurs de temps du réseau Internet qui donne l'heure d'une horloge atomique de référence. À partir de cette heure, il affiche l'heure locale en fonction du fuseau horaire choisi.
Pour un besoin particulier (par exemple si vous n'avez pas accès à Internet), vous pouvez désactiver cette fonction et mettre votre ordinateur à l'heure manuellement. Pour cela, cliquez sur Synchronisation réseau. Vous avez alors la possibilité de modifier la date du jour ainsi que l'heure.
Vous pouvez aussi avoir besoin de changer de fuseau horaire, soit parce que lors de l'installation de votre système Linux un mauvais choix a été effectué, soit parce que vous changez de région et que votre nouvelle localisation est sur un autre fuseau horaire.
Pour changer de fuseau horaire, vous pouvez cliquer sur un point de la carte du monde affichée dans cette fenêtre. Attention : à une même longitude peuvent correspondre plusieurs heures locales. Par exemple les villes de Caen et de Londres sont pratiquement sur le même méridien, mais n'ont pas la même heure (elle ne sont pas sur le même fuseau horaire).
Mais une localisation plus précise peut être obtenue en choisissant une région et une ville de référence dans les champs respectifs Région et Ville. Pour la France, il faut choisir la région Europe et la ville Paris.
Les autres réglages possibles pour l'affichage de l'heure et du calendrier sont :
Un clic droit sur l'horloge, appelée ici le calendrier, ouvre son menu contextuel. Cliquez sur l'élément Configurer... du menu pour ouvrir la fenêtre de réglage de l'horloge, visible sur l'illustration ci-contre.
Vous pouvez afficher les numéros de semaine dans le calendrier en cliquant sur le libellé correspondant (par défaut les semaines ne sont pas affichées).
Plus intéressant, vous pouvez afficher l'heure dans un format personnalisé. Ce réglage prime sur le réglage Afficher la date du paragraphe précédent.
Le bouton Afficher des indications sur la syntaxe des formats de date ouvre le navigateur web sur une page d'explication (en anglais) qui ne me semble pas très claire pour un utilisateur non averti (et pas habitué au monde Unix). Aussi, je préfère expliquer le principe d'un format de date et la signification des valeurs symboliques.
Principe : une date est composée (pour l'affichage) des champs jour, mois, année, heure minute seconde dans n'importe quel ordre. Le signe « % » indique que la lettre suivante désigne un champ. Il est possible d'inclure des caractères (de séparation par exemple, comme la virgule ou le « : ») qui seront écrits tels quels et ne seront pas interprétés comme un champ s'ils ne sont pas précédés du signe %.
Description : le tableau suivant indique la signification de chaque symbole de champ. L'exemple est illustré par la date du dimanche 7 février 2021 à 15h04min09sec.
Champ | Symbole | Signification | Exemple |
---|---|---|---|
jour | %a | jour de la semaine sur 3 lettres suivies d'un point | dim. |
%A | jour de la semaine en entier | dimanche | |
%d | jour du mois, sur 2 chiffres (avec zéro initial) | 07 | |
%e | jour du mois, sans zéro initial | 7 | |
mois | %b | mois sur 4 lettres suivies d'un point | févr. |
%B | mois en entier | février | |
%m | mois sur 2 chiffres (avec zéro initial) | 02 | |
année | %y | année sur 2 chiffres | 21 |
%Y | année sur 4 chiffres | 2021 | |
heure | %l | heure sur 12 heures (notation anglaise) | 3 |
%H | heure sur 24 heures | 15 | |
minute | %M | minutes avec zéro initial | 04 |
seconde | %S | secondes avec zéro initial | 09 |
autre | %T | raccourci équivalent à %H:%M:%S | 15:04:09 |
%n | insère un retour ligne pour mettre la date sur 2 lignes |
%e-%m-%Y%n%H:%M 7-12-2021 15:04 |
|
%p | ajoute les lettres « AM » ou « PM » (notation anglaise) |
%l:%M %p 3:04 PM |
|
%P | ajoute les lettres « am » ou « pm » (notation anglaise) |
%l:%M %P 3:04 pm |
|
%s | temps Unix en secondes depuis le 01/01/1970 | 1612706649 | |
%z | différence avec l'heure UTC |
+0100 (= 1 heure d'avance) |
|
%Z | affiche la référence de temps (UTC) | UTC |
Exemple : pour afficher la date comme ceci : il faut entrer le format : %A %e %B%n%H:%M.
Sur certains évènements, le système émet un son qui peut être agaçant à la longue. Vous pouvez modifier chacun de ces sons, voire les supprimer.
Accédez au centre de contrôle . Dans la catégorie Matériel, cliquez sur l'icône Son.
Dans la fenêtre Paramètres système, cliquez sur l'onglet Sons. Tous les sons associés à un évènement du système d'exploitation sont regroupés ici. Vous pouvez activer ou désactiver chaque son individuellement par un clic sur le bouton . Si vous cliquez sur le triangle ▶ en face du nom du fichier son, le son correspondant est joué.
Un clic sur le nom du fichier son vous permet d'en choisir un autre pour cet évènement. Par défaut, le chemin proposé est le chemin des fichiers sons du système : /usr/share/mint-artwork/sounds, mais pour les mélomanes, vous pouvez choisir vos propres sons.
Il n'y a pas d'option pour revenir au jeu de sons d'origine. Vous pouvez modifier le volume de l'ensemble des sons en déplaçant le curseur du champ Volume des sons.
Remarque : tant que vous n'avez pas déplacé le curseur Volume des sons, ils sont joués avec l'intensité du volume général (modifiable dans l'onglet Sortie), ce qui peut être désagréable si vous avez éteint votre ordinateur avec ce volume « à fond ». Pour que les sons système aient leur propre volume, vous devez le spécifier par ce curseur dans le champ Volume des sons.
Vous pouvez déclencher une action particulière lorsque la souris touche un des coins de l'écran. Par défaut cette fonction est désactivée. Pour l'activer, accédez au centre de contrôle , puis dans la catégorie Préférences, cliquez sur l'icône Coins intelligents.
Pour chaque coin (voir l'illustration ci-contre), vous pouvez le rendre actif et lui assigner une des actions suivantes :
nom interne
:
gnome-terminal
;
system-config-printer
;
cinnamon-settings info
;
gnome-calculator
;
xed
.
Un premier passage de la souris dans un coin actif lance une des trois premières actions et un second passage termine l'action : par exemple si le coin en haut à gauche correspond à l'action « afficher le bureau », un premier passage cache les fenêtres et un second passage sur ce même coin les rend visibles.
Pour l'action « exécuter une commande », la commande associée est exécutée à chaque fois que la souris touche le coin concerné, ce qui peut vite être désagréable.
Vous pouvez à tout moment désactiver chacun de ces coins dits « intelligents » si cette fonctionnalité ne vous convient pas.
Les fenêtres ont un aspect par défaut qui dépend du thème choisi. De nombreux éléments des fenêtres sont personnalisables.
Les fenêtres sont gérées par le gestionnaire de fenêtres du système d'exploitation qui a pour rôle de déplacer, dimensionner, icônifier les fenêtres sur tous les espaces de travail et de les « décorer », c'est à dire de leur ajouter une barre de titre et un cadre de délimitation et de définir l'aspect des contrôles (boutons, cases à cocher, boutons radio...). Les autres éléments de chaque fenêtre (menus, zone utile...) sont gérés par l'application qui a ouvert la fenêtre. Les réglages des paragraphes suivants concernent le gestionnaire de fenêtres.
Pour y accéder, ouvrez le centre de contrôle et dans la catégorie Apparence, cliquez sur l'icône Thèmes. Dans l'onglet Thèmes, vous pouvez modifier les éléments suivants :
Vous pouvez aussi ajouter de nombreux thèmes par l'onglet Ajouter/Supprimer.
Comme pour les autres réglages, ouvrez le centre de contrôle et dans la catégorie Préférences, cliquez sur l'icône Fenêtres.
Parmi les très nombreux réglages possibles, nous allons seulement voir les plus courants :
Quand vous déplacez une fenêtre et que la souris touche un bord de l'écran, si vous relâchez le bouton de la souris à ce moment, la fenêtre se colle sur le bord touché et se déforme pour occuper toute la largeur ou toute la hauteur de l'écran suivant le bord touché. Un rectangle vert semi-transparent indique la forme que prendra la fenêtre.
Si ce comportement vous agace, vous pouvez le supprimer. Pour cela, ouvrez le centre de contrôle et dans la catégorie Préférences, cliquez sur l'icône Juxtaposition de fenêtres. Dans la fenêtre qui s'ouvre, désactivez la juxtaposition et l'alignement de fenêtre par un clic sur le bouton correspondant : . Ceci a pour effet de supprimer les autres possibilités de réglages de juxtaposition des fenêtres qui disparaissent des réglages.
Pour retrouver le comportement par défaut, il suffit de réactiver cette option par un autre clic sur le bouton correspondant.
Nous avons vu en haut de page que des applications sont épinglées dans la zone de gauche du tableau de bord : le navigateur web Firefox, le terminal et le gestionnaire de fichiers. Vous pouvez épingler dans cette zone des applications que vous utilisez souvent pour y accéder en un clic au lieu d'aller les chercher dans le menu. Voici deux méthodes d'épingler une application :
Pour enlever une application épinglée, faites un clic droit sur son icône dans le tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Désépingler du panneau du menu contextuel.
L'icône de l'application est alors enlevée du tableau de bord.
Le fonctionnement des bureaux sous Linux peut être facilement modifié pour s'adapter à vos préférences et habitudes. Vous pouvez aussi ajouter facilement des fonctionnalités dont quelques unes sont présentées ci-dessous.
Lorsque vous ouvrez votre session, par défaut le pavé numérique n'est pas activé. Il faut appuyer sur la touche Verr Num pour avoir accès aux chiffres du pavé numérique. Si votre mot de passe comporte des chiffres, il est plus facile de les saisir sur cette partie du clavier et pour cela il faut activer le pavé numérique dès l'écran de connexion.
Tout d'abord il faut installer un utilitaire appelé numlockx pour pouvoir activer le pavé numérique avant l'ouverture de session.
Vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes (l'ordinateur doit être relié à Internet) :
sudo apt-get install numlockx
.
Dans les deux cas, votre mot de passe est demandé avant l'installation du logiciel.
Cliquez sur l'icône des paramètres systèmes dans le menu (le raccourci se trouve tout à gauche dans le menu).
Dans la fenêtre qui s'ouvre, allez tout en bas, dans la rubrique Administration et cliquez sur l'icône Fenêtre de connexion. Après avoir entré votre mot de passe, vous accédez à la fenêtre de gestion de l'écran de connexion. Vous pouvez aussi y accéder par le menu, catégorie Administration et cliquez sur Écran de connexion.
Dans l'onglet Options et la rubrique Options, cliquez sur le bouton Activer le verrouillage du pavé numérique qui prend la forme . Fermez la fenêtre.
Au prochain démarrage de l'ordinateur le pavé numérique sera activé.
Lorsque aucune activité n'est détectée pendant un certain temps, l'écran se met en veille en déclenchant un économiseur d'écran. En même temps l'ordinateur est verrouillé, c'est à dire que pour la sortie de veille, votre mot de passe sera demandé. Ceci est le fonctionnement par défaut.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas, vous pouvez le changer en modifiant les paramètres de l'économiseur d'écran.
Cliquez sur l'icône des paramètres systèmes dans le menu, puis dans la fenêtre qui s'ouvre, cliquez sur Économiseur d'écran de la catégorie Préférences. Vous pouvez aussi accéder à cette fenêtre en cliquant sur l'élément Économiseur d'écran de la catégorie Préférences du menu.
Dans la fenêtre Paramètres système, affichez l'onglet Paramètres s'il n'est pas visible par défaut. Vous devez voir une fenêtre ressemblant à l'illustration ci-contre. Vous pouvez modifier les élément suivants :
Si vous ne voulez pas entrer votre de passe pour sortir l'ordinateur de veille, décochez les 2 cases. Si vous êtes dans un lieu sécurisé ou chez vous , vous pouvez le faire sans risque. Si vous êtes dans un lieu public, cette modification est déconseillée.
Par défaut certaines applets sont installées dans le tableau de bord (calendrier, menu, son, réseau...). Il peut être intéressant d'en ajouter si vous n'êtes pas trop familier avec les raccourcis clavier.
Pour accéder à la fenêtre de gestion des applets, faites un clic droit dans une partie vide du tableau de bord pour ouvrir le menu contextuel et cliquez sur l'élément Applets. Dans cette fenêtre, les applets sont rangées par ordre alphabétique (dans l'onglet Gérer) et par popularité (valeur par défaut) dans l'onglet Télécharger.
Nous allons voir quelques applets qui nous semblent les plus utiles.
Dans la fenêtre de gestion des applets, sélectionnez l'applet Sélectionneur d'espace de travail, puis cliquez sur le bouton + en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée dans le tableau de bord sélectionné sous sa forme par défaut, comme le montre l'illustration de gauche.
Par un clic droit sur cette applet, vous accédez à son menu contextuel (voir l'illustration de droite). Un clic sur l'élément Configurer permet de changer l'affichage des espaces de travail. L'affichage par boutons simples économise la place occupée par cette applet, ce qui peut être appréciable si le tableau de bord est très chargé. Avec cet affichage, les fenêtres ouvertes dans les différents espaces ne sont plus visibles. Vous savez juste quel espace est actuellement visible à l'écran.
Par un clic sur l'élément Gérer les espaces de travail (Expo), vous pouvez voir toutes les fenêtres ouvertes sur tous les espaces de travail et accéder directement à l'un d'entre eux en cliquant sur sa représentation. Vous pouvez supprimer un espace de travail par un clic sur la croix située en haut à droite de l'espace survolé par la souris. De même, vous pouvez ajouter un nouvel espace de travail par un clic sur le bouton + (Ajouter) situé sur la droite de l'écran.
Vous pouvez accéder aux mêmes fonctions par le raccourci clavier Ctrl Alt ↑.
Les autres éléments du menu contextuel permettent également d'ajouter ou supprimer un espace de travail.
Vous pouvez vous limiter aux 4 espaces de travail créés par défaut, ce qui est suffisant pour la plupart des usages courants.
Note : si vous supprimez un espace de travail comportant des fenêtres, celles-ci sont automatiquement déplacées sur un espace de travail contigu.
Liste et emplacement des fenêtres
Dans la fenêtre de gestion des applets, sélectionnez l'applet Liste de fenêtres rapide, puis cliquez sur le bouton + en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée dans le tableau de bord sélectionné. Cette applet n'a aucun réglage.
Un clic sur son icône montre l'emplacement de chaque fenêtre ouverte sur chaque espace de travail, comme sur l'illustration ci-contre. Pour ouvrir complètement cette petite fenêtre, passez la souris dessus.
Cette applet évite d'oublier de fermer des fenêtres avant d'éteindre l'ordinateur. Elle s'avère très utile si vous ouvrez de nombreuses fenêtres sur tous les espaces de travail, ce qui évite d'avoir à les parcourir pour retrouver la fenêtre voulue.
Comme pour toutes les applets, vous pouvez la supprimer par un clic droit dessus et un clic sur l'élément Supprimer 'Liste de fenêtres rapide' du menu contextuel. Un message demande de confirmer cette action.
La corbeille est placée par défaut sur le fond du bureau. Mais si vous préférez, vous pouvez la placer sous forme d'une petite icône dans le tableau de bord et l'enlever du fond du bureau.
Dans la fenêtre de gestion des applets, sélectionnez l'applet Corbeille, puis cliquez sur le bouton + en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée dans le tableau de bord sélectionné.
Par son menu contextuel, vous pouvez l'ouvrir ou la vider.
Comme pour toutes les applets, vous pouvez la supprimer par un clic droit dessus et un clic sur l'élément Supprimer 'Corbeille' du menu contextuel. Un message demande de confirmer cette action.
Dans la fenêtre de gestion des applets, vous avez une trentaine d'applets disponibles avec cette distribution. Vous pouvez en télécharger d'autres en toute sécurité par le bouton Télécharger en haut de cette fenêtre. L'onglet Télécharger présente une longue liste des applets disponibles pour cette distribution.
Pour télécharger une applet de cette liste, sélectionnez l'applet voulue et cliquez sur le bouton ↓ à droite de son nom. Elle se retrouve alors dans la liste des applets locales (accessible par le bouton Gérer qui ouvre l'onglet correspondant).
Remarque : dans l'onglet Télécharger, le nom de l'applet est son nom international (donc très souvent en anglais), alors que dans l'onglet Gérer il est traduit dans la langue locale (donc en français pour nous).
Pour ajouter l'applet dans le tableau de bord, procédez comme pour les autres applets décrites ci-dessus : sélectionnez-là et cliquez sur le bouton + (ajouter).
Je vous propose quelques unes qui peuvent rendre service dans certains cas :
Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive. Pour certaines applets vous devrez aussi télécharger des fichiers supplémentaires sans lesquels l'applet ne peut pas fonctionner.
Vous pouvez aussi désinstaller complètement chaque applet, par le bouton (désinstaller).
Le système vérifie périodiquement la disponibilité des mises à jour et le signale par un point rouge sur l'icône des mises à jour (voir ci-dessous).
Il est important d'effectuer les mises à jour dès que possible pour protéger le système d'exploitation et les applications.
Icônes de mises à jour
Lorsque Linux Mint vient d'être installé, souvent à partir d'une clé USB (ou d'un DVD), une icône dans la zone de droite du tableau de bord indique qu'il y a des mises à jour disponibles. Sur l'illustration à gauche ci-contre, l'icône de gauche indique des mises à jour disponibles et celle de droite que le système est à jour.
Un clic droit sur l'icône ouvre un menu contextuel qui permet de configurer l'affichage de cette icône en cliquant sur l'élément Préférence du menu. Vous pouvez n'afficher cette icône que s'il y a des mises à jour disponibles. Par défaut elle est toujours visible.
En plus de l'icône signalant des mises à jour disponibles, vous pouvez ajouter un petit panneau de notification qui donne quelques détails sur les mises à jour disponibles (voir une illustration ci-contre à droite).
Dans la fenêtre des Préférences, allez dans le bloc Notifications et gérez les conditions d’apparition de cette fenêtre en ajustant le nombre de jours dans chaque champ.
Pour effectuer les mises à jour, cliquez sur l'icône qui va ouvrir le gestionnaire de mises à jour.
À la première mise à jour, un écran de bienvenue donne quelques explications sur les mises à jour et sur les instantanés système (sauvegarde du système, utile avant de faire des opérations risquées). Vous devez cliquer sur le bouton Valider pour accéder au gestionnaire de mises à jour.
Il vous propose ensuite de choisir un miroir de dépôt local qui peut être plus rapide que le dépôt général. Si vous n'êtes pas assez familiarisé avec ces notions de dépôt et de miroir, cliquez sur le bouton Non (vous pourrez toujours en changer plus tard).
Le gestionnaire indique qu'il a nouvelle version de disponible, comme sur la figure de gauche. Cliquez sur le bouton Appliquer la mise à jour. La fenêtre d'authentification demande d'entrer votre mot de passe avant de commencer le téléchargement, puis l'installation de la nouvelle version du gestionnaire.
Il recherche ensuite les mises à jour disponibles. Sur l'illustration de droite, 132 mises à jour sont trouvées. La colonne de gauche indique le type pour chaque mise à jour :
Par défaut, toutes les mises à jour trouvées sont sélectionnées. Vous pouvez voir les détails de chaque mise à jour en la sélectionnant : dans l'onglet Description, en bas de la fenêtre, une description sommaire s'affiche (parfois en français, parfois en anglais) et l'onglet Paquets indique quels paquets sont concernés par cette mise à jour.
Pour les installer sur l'ordinateur, cliquez sur le bouton Installer les mises à jour, dans la barre d'outils du gestionnaire.
Pour certaines mises à jour, le gestionnaire doit installer des paquets supplémentaires et parfois il peut supprimer des paquets qui ne servent plus. Dans ce cas, un message signale ces modifications qu'il faut valider pour continuer l'installation des mises à jours.
Votre mot de passe est de nouveau demandé, comme à chaque fois qu'il y a une modification du système d'exploitation.
La mise à jour se passe en deux temps : les fichiers sont d'abord tous téléchargés, puis ils sont installés. Vous pouvez suivre toutes ces opérations en cliquant sur le libellé Afficher les fichiers individuels lors du téléchargement des fichiers (voir l'illustration à gauche) ou sur Informations détaillées lors de l'installation des logiciels.
Une fois l’installation terminée, le redémarrage de l'ordinateur peut être nécessaire, comme indiqué sur l'illustration de droite. Dans ce cas, vous pouvez quand même continuer à travailler sans redémarrer. Les mises à jour seront simplement prises en compte au prochain démarrage de l'ordinateur.
Par défaut si l'ordinateur est branché sur le réseau local, il peut voir les autres ordinateurs du réseau et leurs dossiers partagés. Par contre, si vous voulez partager des fichiers avec les autres ordinateurs il faut installer un logiciel de partage de dossiers et d'imprimantes appelé samba.
Comme souvent sous Linux, il y a plusieurs façons d'installer un logiciel. Voici deux méthodes courantes.
Avant de commencer, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
Puis suivez cette procédure :
Vous pouvez alors quitter la logithèque, le logiciel est opérationnel.
Comme précédemment, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
Icône du terminal
sudo apt-get install samba
, puis votre mot de passe et confirmez l'installation.
(Vous pouvez copier la commande ci-dessus et la coller par un clic milieu dans le terminal ou par le raccourci clavier).
Vous pouvez fermer le terminal.
Après l'installation de Samba, vous pouvez partager des dossiers :
Le dossier est maintenant partagé sur le réseau local.
Note : le fichier de configuration de samba /etc/samba/smb.conf n'est pas modifié par le partage de dossiers. Mais pour chaque dossier partagé, le système crée un fichier texte dans /var/lib/samba/usershares qui contient les paramètres du partage.