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Si vous êtes passés par la page Les bureaux (généralités) vous avez une idée de ce qu'est un bureau informatique. Nous allons détailler ici celui d'Ubuntu 20.04 utilisant l'environnement de bureau MATE, expliquer comment utiliser les différentes fonctions et comment modifier certains paramètres.
Le version d'Ubuntu 20.04 sera maintenue jusqu'en avril 2025. Elle porte le nom de code Focal Fossa. Elle est disponible uniquement en version 64 bits (sauf pour certains paquets disponibles aussi en 32 bits).
Note : sur cette distribution la touche Windows du clavier est appelée touche Mod4. Pour garder la cohérence entre l'appellation dans Ubuntu et sur ce site, cette touche est également appelée Mod4 sur cette page.
Les versions d'Ubuntu
Les versions d'Ubuntu (prononcez « oubountou ») sont basées sur la distribution mère Debian (prononcez « débiane »).
Ubuntu gère deux types de versions : les versions ordinaires, maintenues 9 mois et les versions dites LTS (pour long-term support), maintenues pendant 5 ans.
Une nouvelle version sort en principe tous les 6 mois, en avril (4e mois) et en octobre (10e mois) et sont répertoriées par un numéro et un nom de code.
Un numéro de version est constitué de l'année et du mois de sortie séparés par un point. Chaque version possède aussi un nom de code constitué du nom d'un animal (réel ou imaginaire) précédé d'un adjectif en anglais. Les initiales du nom et de l'adjectif sont identiques et suivent d'ordre alphabétique.
La version d'Ubuntu 20.04 est une version LTS et porte le nom de code Focal Fossa (soit « Fossa focal » en français). Le fossa est un mammifère carnivore de Madagascar.
Ubuntu MATE
Les anciennes versions d'Ubuntu ont utilisé l'environnement de bureau Gnome en version 2 pendant plus de 10 ans. Puis, à partir de la version 10.10, Ubuntu a commencé à utiliser le bureau Unity, un bureau développé en interne, qui n'a pas fait l'unanimité. Depuis la version 17.10, Ubuntu a abandonné Unity et utilise le bureau Gnome en version 3 avec son interface graphique Gnome shell. Cette interface minimaliste ne plaît pas non plus à de nombreux utilisateurs pourtant attachés au système d'exploitation Ubuntu.
Un groupe d'utilisateurs mécontents du bureau Unity a développé un fork de Gnome 2 baptisé MATE (prononcez « maté ») qui reprend l'aspect et les fonctionnalités des environnements de bureaux traditionnels. MATE est utilisé avec les systèmes Ubuntu, Linux Mint et de nombreuses autres distributions Linux (Debian, Fedora, OpenSUSE, Gentoo... parmi les plus connues).
Sommaire [masquer]
2.1. L'écran d'accueil
2.2. Les tableaux de bord
2.2.1. Le tableau de bord du haut
2.2.2. Le tableau de bord du bas
2.3. Le menu
2.3.1. Description du menu
2.3.2. Arrêter l'ordinateur
2.3.3. Le menu contextuel du menu
2.4. Le fond du bureau
2.5.1. Changer d'espace de travail
4.1. Supprimer / afficher l'écran d'accueil
4.2. Les tableaux de bord
4.2.1. Personnaliser / déplacer les tableaux de bord
4.2.2. Ajouter / supprimer un tableau de bord
4.3. Le menu
4.3.1. Éditer le menu (niveau confirmé)
4.3.2. Retrouver le menu
4.4. Le fond du bureau
4.4.1. Changer l'image de fond du bureau (fond d'écran)
4.4.2. Ajouter des icônes systèmes
4.4.3. Ajouter d'autres icônes
4.4.3.1. Ajouter un lanceur sur le bureau
4.4.3.2. Ajouter un lien sur le bureau
4.4.4. Arranger les icônes
4.5. Paramétrer les espaces de travail
4.6. L'horloge / le calendrier
4.6.1. Apparence par défaut
4.6.2. Régler la date / heure
4.6.3. Modifier le format d'affichage de l'horloge (Niveau confirmé)
4.6.3.1. Format de date
4.7. Modifier les sons système
4.8. Modifier l'aspect / comportement des fenêtres
4.8.1. Modifier le thème
4.8.2. Modifier le comportement des fenêtres
4.9. Épingler des applications
5. Modification / ajout de fonctionnalités
5.2. Activer le pavé numérique
5.2.1. Installation de numlockx
5.2.2. Activation du pavé numérique
5.3. Modifier la sortie de veille
5.4. Choisir le motif de l'économiseur d'écran
5.5. Ajouter des applets
5.5.1. Moniteur réseau
5.5.2. Pense-bêtes
6. Mises à jour
6.1. Configurer les mises à jour
6.2. Effectuer la première mise à jour
7.1. Partager un dossier
7.1.1. Installer caja-share
7.1.2. Partager le dossier
L'illustration ci-contre (cliquez sur l'image pour l'agrandir) montre le bureau d'Ubuntu MATE 20.04 (prononcez « maté » comme en espagnol). C'est l'aspect par défaut de ce bureau. Nous verrons dans cette page comment l'utiliser et comment le personnaliser pour le mettre à votre goût, car sous Ubuntu MATE, presque tout est personnalisable.
Les principaux éléments (ou objets) visibles ici sont :
À l'ouverture de votre session, un écran d'accueil vous souhaite la bienvenue (voir l'illustration de gauche). Cette politesse est agréable, mais cette fenêtre a d'autres fonctionnalités très intéressantes que nous allons détailler ici.
À la première utilisation, cette fenêtre propose d'envoyer les données relatives à votre ordinateur (appelées données télémétriques) qui comprennent les informations sur la version du système d’exploitation et sur les éléments de votre ordinateur (processeur, écran, mémoire...). En cliquant sur le lien Visualiser les données, vous pouvez visualiser ce qui sera envoyé à l'équipe de développement et leur servira en cas d'envoi par la suite d'un rapport de plantage du système si cela se produit. Vous pouvez choisir de ne pas envoyer ces données par un clic sur le bouton correspondant.
Si vous décidez de les envoyer, l'écran suivant donne la confirmation de l'envoi et un bouton Continuer permet d'accéder au menu principal de la fenêtre de bienvenue (voir l'illustration de droite). Si vous n'envoyez pas les données, vous accédez directement à cette fenêtre que nous allons détailler.
En bas de la fenêtre, une case à cocher Lancer Bienvenue à l'ouverture de ma session permet d'afficher cet écran d'accueil à chaque démarrage. En décochant cette case, cet écran n’apparaîtra plus lors du prochain démarrage. Pour le réactiver, vous devez aller dans le menu et dans la catégorie Administration, cliquer sur l'élément Bienvenue, puis cocher la case. Le bouton Fermer ferme cette fenêtre pour la session mais elle apparaîtra de nouveau au prochain démarrage.
L'écran d'accueil présente un menu sous forme de boutons. Les boutons sur fond gris accèdent à des pages d'information, alors que ceux sur fond vert permettent des actions sur le bureau ou le système d'exploitation.
Parcourons la liste des boutons :
Sur cette distribution, deux tableaux de bord sont installés par défaut, comme sur les anciennes distributions d'Ubuntu qui utilisaient le bureau Gnome 2.
Il contient, de gauche à droite, les éléments suivants (voir la figure ci-contre) :
Il contient, de gauche à droite, les éléments suivants (voir la figure au paragraphe précédent) :
Le menu permet d'accéder facilement aux applications présentes sur l'ordinateur et aussi de l'éteindre proprement.
Un clic sur le bouton ouvre la fenêtre du menu qui permet de lancer l'exécution des logiciels de l'ordinateur. Vous pouvez y accéder aussi par le raccourci clavier Mod4.
Ce menu comprend différents éléments que nous allons voir ensemble :
Un clic sur l'élément du menu ouvre la fenêtre d'arrêt de l'ordinateur qui propose plusieurs possibilités (voir l'illustration ci-contre) :
Si aucun choix n'est effectué, l'ordinateur s'éteindra au bout de 60 secondes.
Le raccourci clavier Ctrl Alt Suppr ouvre la même fenêtre pour arrêter l'ordinateur.
Un clic droit sur le bouton ouvre un menu contextuel qui permet de modifier le menu du système :
Le menu contextuel du menu
Si pour une raison particulière vous devez décocher la case de verrouillage, n'oubliez pas de la cocher de nouveau pour éviter des comportements non désirés.
Le fond du bureau (appelé aussi « bureau » pour simplifier) est recouvert d'une image, dite image d'arrière-plan ou fond d'écran (ou parfois papier-peint) que vous pouvez changer. Vous pouvez aussi y trouver des icônes représentant soit des parties du système (disques réseaux, vos documents...), soit des programmes, soit des données.
Note : il n'est pas recommandé de placer (sauf de façon temporaire) des programmes ou vos fichiers de données sur le bureau, car vous pouvez les détruire par inadvertance. Mais vous pouvez y placer des « lanceurs » et des « liens vers des fichiers », sans problème car s'ils sont malencontreusement détruits, les programmes ou fichiers de données correspondants ne seront pas touchés.
Par défaut, Ubuntu MATE utilise 4 espaces de travail que vous pouvez paramétrer par le sélecteur d'espaces de travail qui est une des applets du tableau de bord du bas notées 10 sur l'illustration du paragraphe Les tableaux de bord.
Vous pouvez passer d'un espace de travail au suivant en appuyant simultanément sur les touches Ctrl Alt et les touches flèches ← ou →.
Une autre possibilité est d'utiliser le sélecteur d'espaces de travail et de cliquer sur l'espace de travail voulu.
Pour visualiser les fenêtres sur les espaces de travail, utilisez le raccourci clavier Ctrl Alt et les flèches ↑ ou ↓. En gardant les touches Ctrl Alt enfoncées et en appuyant sur l'une des touches flèches ← ou → vous pouvez vous déplacer dans les espaces de travail.
Comme pour de nombreuses distributions Linux, la presque totalité des réglages a été regroupée pour être accessible à partir d'une même fenêtre, appelée le centre de contrôle. Bien que ne soit pas un élément visible du bureau, c'est un élément très important pour gérer votre système d'exploitation et le personnaliser. Nous allons nous en servir tout au long de cette page.
Pour y accéder, cliquez sur l'élément Centre de contrôle du menu, ou bien cliquez sur la roue dentée , puis sur l'élément Paramètres système... de son menu.
Le centre de contrôle se présente comme illustré ci-contre à gauche et à droite sur deux vues pour montrer l'intégralité des icônes qui la composent. Les noms associés aux icônes sont en général assez explicites.
Pour certains élément de cette liste, votre mot de passe sera demandé avant de pouvoir effectuer des changements, car ils agissent sur des parties sensibles de l'ordinateur.
Les paramètres du système sont classés par groupes :
Les bureaux sous Linux sont entièrement personnalisables. Nous allons voir ici les personnalisations les plus courantes.
Au bout de quelque temps, vous pouvez avoir envie de ne plus voir apparaître cette fenêtre à chaque démarrage de l'ordinateur.
Décocher pour ne plus voir l'écran d'accueil
Pour cela, le plus simple est de décocher la case Lancer Bienvenue à l'ouverture de ma session en bas de la fenêtre. Au prochain démarrage de l'ordinateur, cette fenêtre n'apparaîtra plus.
Si vous voulez un jour la faire réapparaître, pour y chercher de la documentation par exemple, vous avez 2 possibilités :
ubuntu-mate-welcome & exit
(car le nom interne de ce programme est ubuntu-mate-welcome).
(*) : le « & » détache la commande du terminal (on dit qu'elle s’exécute en arrière plan) et « exit » ferme le terminal.
Une fois affichée, si vous voulez qu'elle s'affiche au prochain démarrage, n'oubliez pas de cocher la case Lancer Bienvenue à l'ouverture de ma session.
Par défaut, vous avez deux tableaux de bord, situés respectivement en haut et en bas de l'écran. Vous pouvez modifier individuellement leur taille et leur position et ajouter un ou plusieurs tableaux de bord.
Faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord à personnaliser et cliquez sur l'élément Propriétés du menu contextuel.
La fenêtre des réglages du tableau de bord comprend deux onglets (voir l'illustration de droite) :
Si deux tableaux de bord ne vous suffisent pas, vous pouvez en ajouter.
Faites un clic droit sur une partie vide d'un tableau de bord et cliquez sur l'élément Nouveau tableau de bord du menu contextuel. Un tableau de bord est ajouté au bureau contre un bord vide. Vous pouvez en ajouter plusieurs. Si plus de 4 sont ajoutés, ils viennent s'accrocher contre les tableaux de bord existants.
Pour un usage courant, les deux tableaux de bord d'origine suffisent.
Pour supprimer un tableau de bord, faites un clic droit dessus , puis cliquez sur l'élément Supprimer ce tableau de bord du menu contextuel.
Si un tableau de bord contient au moins un élément, un message d'avertissement demande une confirmation avant sa suppression.
Pour ouvrir l'éditeur du menu, faites un clic droit sur l'icône du menu, puis sur l'élément Éditer les menus du menu contextuel.
Un autre moyen d'y accéder est de cliquer sur l'élément Menu principal du groupe Apparence du centre de contrôle.
Vous pouvez afficher ou masquer des éléments du menu qui correspondent aux applications présentes sur votre ordinateur en cochant la case devant chaque application. Vous pouvez aussi ajouter de nouveaux éléments, si vous avez créé des applications personnelles.
Un nouvel élément consiste en la création d'un lanceur à l'aide de l'outil illustré ci-contre à droite.
Vous devez indiquer le Type de l'application : Application si elle a une interface graphique, Application dans un terminal si elle n'en a pas et Emplacement si ce n'est pas une application, mais un fichier, une page web ou la désignation d'un emplacement.
Vous devez aussi donner un Nom au lanceur. C'est ce nom qui apparaît dans le menu.
Le champ suivant est la Commande à exécuter lors d'un clic sur son icône (avec éventuellement le chemin complet s'il est différent des chemins par défaut) et un ou plusieurs paramètres si nécessaire.
Le champ Commentaire reçoit une description libre de la commande.
Enfin, un clic sur l'icône ouvre une fenêtre de recherche des icônes et vous pouvez choisir une de celle proposées ou une que vous avez réalisée.
Si le menu a disparu du tableau de bord, vous pouvez le réinstaller en appliquant la procédure suivante :
Vous pouvez replacer les autres icônes si vous aviez fait des modifications sur ce tableau de bord.
Le fond du bureau est recouvert d'une image par défaut et contient très peu d'icônes. Nous allons voir ici comment changer l'image du bureau et placer des icônes pour accéder rapidement à certains programmes et fichiers que vous utilisez souvent.
Dans le centre de contrôle cliquez sur l'icône Apparence du groupe Apparence. Puis dans la fenêtre Préférences de l'apparence, cliquez sur l'onglet Arrière-plan. Vous pouvez aussi accéder à cette fonction par un clic droit sur un endroit vide du bureau, puis en cliquant sur l'élément Changer l'arrière-plan du bureau dans le menu contextuel.
Vous pouvez changer l'image du fond d'écran en choisissant une image parmi celles proposées ou mettre une de vos images personnelles.
Le système vous propose un choix d'images (l'image actuelle est entourée d'un cadre, vert par défaut). Un simple clic sur l'une d'entre elles la sélectionne et elle est appliquée immédiatement sur votre fond d'écran. Ces images sont situées dans le dossier /usr/share/backgrounds/ubuntu-mate-common. Une des images proposées (Cosmos) est un diaporama dont les images sont dans le dossier /usr/share/backgrounds/cosmos.
Vous pouvez utiliser une de vos images à la place de celles proposées. Pour cela cliquez sur le bouton Ajouter... qui ouvre une fenêtre de sélection de fichiers. Sélectionnez l'image voulue et cliquez sur le bouton Ouvrir en bas de la fenêtre. L'image est ajoutée à la liste d'images d'arrière-plan et simultanément appliquée comme fond d'écran.
Vous pouvez également changer l'image de fond d'écran sans utiliser le centre de contrôle :
L'image sélectionnée n'a pas obligatoirement le même format ni la même taille (en pixels) que votre écran. Pour l'adapter à votre écran, ouvrez la liste déroulante libellée Style qui offre plusieurs possibilités :
L'autre réglage concerne la couleur d'arrière-plan, utile si aucune image n'est affichée ou si l'image ne recouvre pas entièrement l'écran. Elle est accessible par la liste déroulante Couleurs. Vous avez le choix entre :
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône MATE Tweak du groupe Apparence.
Comme le système est prévu pour supporter plusieurs moniteurs, le bureau est étendu à l'ensemble des moniteurs connectés. Ici le terme moniteur est à prendre au sens large : il peut s'agir d'un moniteur externe ou d'un vidéoprojecteur. Mais les tableaux de bord et les icônes du bureau ne s'affichent que sur le moniteur principal.
Les icônes système sont : l'ordinateur, votre dossier personnel, la corbeille, le réseau et les volumes montés(*).
(*) : un volume monté peut être un disque externe, un lecteur de CD/DVD ou une clé USB connectés à l'ordinateur.
Vous pouvez afficher une icône pour chacun de ces éléments en cochant la case correspondante.
Vous pouvez déplacer vos fichiers sur le bureau, simplement en les déplaçant dessus (c'est le glisser-déposer), ou par un couper-coller. L'icône du fichier glissé sur le bureau correspond au type de contenu du fichier. Comme spécifié plus haut, il n'est pas recommandé de placer vos fichiers personnels sur le bureau où il est facile de les supprimer par un raccourci clavier involontaire.
Ces autres icônes que vous pouvez placer sur le bureau correspondent à deux entités différentes : les lanceurs et les liens symboliques.
Ils se présentent un peu comme les « raccourcis » de Windows, mais fonctionnent différemment. Un raccourci de Windows est un petit fichier binaire qui contient le type, l'emplacement et le nom du fichier cible du raccourci, ainsi que le programme qui ouvre le fichier cible et une touche de raccourci facultative.
Sous Linux, les lanceurs sont des petits fichiers texte, identiques à ce que vous trouvez dans le menu et que vous pouvez ouvrir en cliquant dessus. Ils contiennent le nom du programme à lancer (d'où le nom de « lanceur »), les types de fichiers qu'ils sont autorisés à ouvrir, une information indiquant s'ils doivent ou non être lancés dans un terminal et quelques autres indications.
Les liens symboliques ne sont pas des fichiers (ils n'occupent aucune place sur le disque). C'est une sorte de duplicata, ou d'alias, du nom du fichier d'origine.
Un lanceur se présente comme une icône que l'on peut mettre, de préférence sur le bureau ou dans le menu. C'est un petit fichier qui permet de « lancer » (c'est à dire exécuter) un programme.
Le plus simple pour mettre un lanceur sur le bureau est d'aller dans le menu, de choisir le programme voulu, puis de faire un clic droit dessus. Vous avez alors le choix de créer le lanceur dans le tableau de bord ou sur le bureau.
La figure ci-contre montre comment créer un lanceur du programme Rhythmbox sur le bureau. C'est un lecteur audio qui permet de gérer les fichiers musicaux et d'écouter les webradios.
Pour lancer le programme, faites un double-clic sur son icône sur le bureau.
Sur cette distribution, certains élément du menu n'ont pas été traduits :
Pour l'enlever, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou, après un clic droit, cliquez sur l'élément Effacer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lanceur (rhytmbox.desktop) qui est supprimé et non pas le programme.
Pour créer un lien (de son nom complet un lien symbolique), ouvrez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le fichier ou le dossier dont vous voulez créer un lien (voir la figure de gauche).
Dans le menu Éditer, sélectionnez l'élément Créer un lien (voir la figure de droite) ou faites un clic droit sur le fichier et cliquez sur l'élément Créer un lien du menu contextuel.
Une icône ressemblant à celle du fichier sélectionné est créée dans le même dossier. Elle porte en plus, une flèche signalant qu'il s'agit d'un lien vers le fichier sélectionné.
Vous pouvez alors glisser cette icône vers le bureau (ou vers tout autre dossier) à l'aide de la souris.
Vous pouvez renommer ce lien à votre convenance, comme n'importe quel fichier. Pour cela faites un clic droit sur l'icône et cliquez sur l'élément Renommer... du menu contextuel ou sur la touche F2 du clavier.
Si vous ouvrez la fenêtre des propriétés (clic droit sur l'icône du lien et clic sur l'élément Propriétés), dans le champ Type, vous voyez qu'il s'agit d'un lien et dans le champ Cible du lien, vous voyez le fichier qui sera ouvert lorsque vous cliquerez sur le lien. La taille indiquée dans le champ Taille fait référence à celle du fichier cible et non pas du lien (qui n'a aucune taille, ne s'agissant pas d'un fichier, contrairement à un lanceur).
Si vous créez un lien à partir d'un dossier (la cible est un dossier), la procédure est identique, mais dans les propriétés, le champ Taille est remplacé par le champ Contenu qui indique le nombre d'éléments du dossier cible du lien.
Note : le fichier cible d'un lien peut aussi être un programme, mais le lien reste un lien symbolique et ne devient pas un lanceur.
Pour enlever le lien, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou après un clic droit, cliquez sur l'élément Effacer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lien qui est supprimé et non pas le fichier cible du lien.
Pour les habitués du terminal, vous pouvez créer un lien symbolique par la commande suivante :
ln -s ~/Documents/config_system.sh ~/Bureau/config_system
Explication :
➢ ln : commande lien ;
➢ -s : option pour créer un lien symbolique (sans cette option un lien physique sera créé) ;
➢ ~/Documents/config_system.sh : fichier config_system.sh situé dans le répertoire Documents de l'utilisateur (~). C'est la cible du lien ;
➢ ~/Bureau/config_system : le lien est créé sur le Bureau de l'utilisateur (~) et s'appelle config_system.
Voir les fichiers sur le bureau
Dans un terminal, tapez les commandes suivantes :
cd Bureau
: pour aller dans le répertoire de votre bureau (~/Bureau).
ll
: pour lister les entités présentes sur le Bureau (qui est un raccourci de la commande ls -l).
La figure ci-contre montre le résultat de ces commandes. On trouve les 2 entités présentes dans chaque répertoire : « ./ » qui représente le répertoire lui-même et « ../ » qui est son répertoire parent (en remontant d'un niveau dans la hiérarchie des répertoires).
Puis le lien symbolique Config_system qui pointe vers le fichier cible ~/Document/config_system.sh créé ci-dessus. et le lanceur rhytmbox.desktop qui est un fichier ordinaire créé plus haut. Les lanceurs ont une extension « .desktop » qui est masquée par le système lors de l'affichage graphique des éléments.
Chaque ligne du résultat de la commande « ll » commence par une série de 10 lettres ou tirets, dont la première indique le type de fichier :
➢ d : pour directory en anglais, désigne un répertoire (encore appelé dossier) ;
➢ l : pour link en anglais, désigne un lien symbolique ;
➢ - : désigne un fichier ordinaire.
Les autres lettres ou tirets (rwx-) montrent les permissions sur le fichier (permissions du propriétaire, du groupe et du reste du monde). Voir la gestion des droits sur la page Migration du site.
Vous pouvez placer les icônes à n'importe quel endroit sur le fond du bureau et dans l'ordre que vous voulez.
Pour que son aspect soit moins « anarchique », vous avez deux possibilités de les ranger. Faites un clic droit sur un endroit vide du bureau pour faire apparaître le menu contextuel.
Cochez la case de l'élément Garder aligné pour forcer les icônes à s'aligner sur une grille invisible. Si cette case est décochée, vous pouvez déplacer les icônes en dehors de cette grille.
Un clic sur l'élément Organiser le bureau par nom range les icônes par ordre alphabétique, de haut en bas et de gauche à droite si la première colonne ne suffit pas.
Faites un clic droit sur le sélecteur d'espaces de travail (tableau de bord du bas) et cliquez sur l'élément Préférences du menu contextuel. Dans la fenêtre qui s'ouvre (voir l'illustration ci-contre) sont regroupés les réglages des espaces de travail :
Par défaut, l'heure est affichée à droite dans le tableau de bord du haut sous la forme : heures:minutes.
Un clic sur l'heure montre le calendrier, comme sur l'illustration ci-contre, où le jour actuel est surligné, pour un repérage immédiat.
Vous pouvez vous déplacer dans le calendrier en cliquant sur les flèches entourant le mois ou l'année. Cette manipulation ne change pas la date de l'ordinateur.
Le calendrier est accompagné d'un menu de 3 éléments :
Par défaut votre ordinateur se met à l'heure dès qu'il est connecté à Internet. Il va alors chercher l'heure UTC sur un des serveurs de temps du réseau Internet qui donne l'heure d'une horloge atomique de référence. À partir de cette heure, il affiche l'heure locale en fonction du fuseau horaire choisi.
Pour un besoin particulier (par exemple si vous n'avez pas accès à Internet), vous pouvez mettre votre ordinateur à l'heure manuellement.
Cliquez sur l'élément Réglages de la date et de l'heure... en bas du calendrier (voir l'illustration au paragraphe précédent) pour ouvrir la fenêtre de réglage de la date et de l'heure. Elle porte le titre non traduit Time and Date Manager (voir l'illustration ci-contre).
Par défaut, vous n'avez pas accès aux réglages de date et d'heure (ces champs sont grisés). Pour les rendre accessibles, cliquez sur le bouton du champ NTP sync qui prend la forme .
Pour changer de date, cliquez simplement sur le jour voulu. Vous pouvez changer de mois et d'année en cliquant sur les flèches qui entourent leur nom.
Pour changer l'heure, utilisez les boutons - et + pour les heures, les minutes et les secondes.
Validez votre choix par le bouton Enregistrer.
Note : il n'y a aucun avertissement pour confirmer cette opération.
Si vous basculez le bouton sur ce changement de date et d'heure est temporaire. Dès que l'ordinateur accédera à Internet, il se remettra à l'heure automatiquement par rapport au fuseau horaire connu du système. Pour un changement permanent, il faut changer le fuseau horaire connu du système d'exploitation.
Vous pouvez avoir besoin de changer de fuseau horaire, soit parce que, lors de l'installation de votre système Linux, un mauvais choix a été effectué, soit parce que vous changez de région et que votre nouvelle localisation est sur un autre fuseau horaire.
Pour changer de fuseau horaire, cliquez sur le bouton Modifier du champ du Fuseau horaire qui a pour effet d'ouvrir une fenêtre avec une carte du monde et un champ de sélection des fuseaux horaires. Choisissez le fuseau correspondant à votre localisation, soit en cliquant sur un point de la carte, soit en entrant une ville dans le champ de saisie. Si la ville n'est pas connue, ce champ reste vide. Dans le cas contraire, le fuseau correspondant est affiché. Validez votre choix par le bouton Confirm qui ferme la fenêtre.
Il semble que le bouton Verrouiller n'ait aucun effet.
Dans cette distribution, il n'y a pas d'interface graphique pour afficher la date / heure dans un format personnalisé.
L'affichage est contrôlé par le service indicator-datetime. Si vous voulez le personnaliser, entrez les commandes suivantes dans un terminal :
gsettings set com.canonical.indicator.datetime time-format custom
indique que le format est personnalisé.
gsettings set com.canonical.indicator.datetime custom-time-format '{format}'
spécifie le format de l'affichage personnalisé. La chaine {format} est à remplacer par le format désiré (voir le format de date ci-dessous).
Par exemple, pour obtenir l'affichage le format est '%A %e %b %H:%M'.
La commande correspondante est alors gsettings set com.canonical.indicator.datetime custom-time-format '%A %e %b %H:%M'
.
Principe : une date est composée (pour l'affichage) des champs jour, mois, année, heure minute seconde dans n'importe quel ordre. Le signe « % » indique que la lettre suivante désigne un champ. Il est possible d'inclure des caractères (de séparation par exemple, comme la virgule ou le « : ») qui seront écrits tels quels et ne seront pas interprétés comme un champ s'ils ne sont pas précédés du signe %.
Description : le tableau suivant indique la signification de chaque symbole de champ. L'exemple est illustré par la date du dimanche 8 janvier 2023 à 18h41min09sec.
Champ | Symbole | Signification | Exemple |
---|---|---|---|
jour | %a | jour de la semaine sur 3 lettres suivies d'un point | dim. |
%A | jour de la semaine en entier | dimanche | |
%d | jour du mois, sur 2 chiffres (avec zéro initial) | 08 | |
%e | jour du mois, sans zéro initial | 8 | |
mois | %b | mois sur 4 lettres suivies d'un point | janv. |
%B | mois en entier | janvier | |
%m | mois sur 2 chiffres (avec zéro initial) | 01 | |
année | %y | année sur 2 chiffres | 23 |
%Y | année sur 4 chiffres | 2023 | |
heure | %l | heure sur 12 heures (notation anglaise) | 6 |
%H | heure sur 24 heures | 18 | |
minute | %M | minutes avec zéro initial | 41 |
seconde | %S | secondes avec zéro initial | 09 |
autre | %T | raccourci équivalent à %H:%M:%S | 18:41:09 |
%n | insère un retour ligne pour mettre la date sur 2 lignes |
%e-%m-%Y%n%H:%M 8-01-2023 18:41 |
|
%p | ajoute les lettres « AM » ou « PM » (notation anglaise) |
%l:%M %p 6:41 PM |
|
%P | ajoute les lettres « am » ou « pm » (notation anglaise) |
%l:%M %P 3:04 pm |
|
%s | temps Unix en secondes depuis le 01/01/1970 | 1673199669 | |
%z | différence avec l'heure UTC |
+0100 (= 1 heure d'avance) |
|
%Z | affiche la référence de temps (UTC) | UTC |
Par défaut tous les sons système sont désactivés, mais si vous aimez les bruitages, vous pouvez les activer.
Ouvrez le centre de contrôle . Dans la catégorie Matériel, cliquez sur l'icône Son. Vous pouvez aussi accéder à cette fenêtre en cliquant sur l'icône du son dans le tableau de bord du haut, puis sur l'élément Paramètres sonores....
Dans la fenêtre de Préférences du son, l'onglet Effets sonores gère les sons systèmes :
Par défaut, le volume des sons émis est mis à 0. Vous devez augmenter le son par le curseur du champ Volume d'alerte à l'aide du pointeur de la souris. Si vous cochez la case Sourdine, le volume des sons système est remis à 0, sans changer les autres réglages.
Note : chez moi, le volume est remis à zéro lorsque je ferme la fenêtre.
Les autres onglets de cette fenêtre concernent la ou les cartes son de l'ordinateur (onglet Matériel), les périphériques d'entrée de son (microphones - onglet Entrée), les périphériques de sortie de son comme les haut-parleurs ou casques (onglet Sortie) et le réglage du volume de son par chaque application qui utilise ce matériel.
Les fenêtres ont un aspect par défaut qui dépend du thème choisi. De nombreux éléments des fenêtres sont personnalisables.
Les fenêtres sont gérées par le gestionnaire de fenêtres du système d'exploitation qui a pour rôle de déplacer, dimensionner, icônifier les fenêtres sur tous les espaces de travail et de les « décorer », c'est à dire de leur ajouter une barre de titre et un cadre de délimitation et de définir l'aspect des contrôles (boutons, cases à cocher, boutons radio...). Les autres éléments de chaque fenêtre (menus, zone utile...) sont gérés par l'application qui a ouvert la fenêtre. Les réglages des paragraphes suivants concernent le gestionnaire de fenêtres.
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Apparence du groupe Apparence ou cliquez sur l'élément Modifier le thème dans la partie gauche de cette fenêtre.
La fenêtre Préférence de l'apparence s'ouvre sur l'onglet Thème que nous allons expliquer ici.
Un thème regroupe différents paramètres qui définissent la couleur et l'apparence des fenêtres (barre de titre, boutons, bordures), des contrôles (boutons, boutons radio, cases à cocher), des icônes du bureau et des menus et des pointeurs de la souris.
L'onglet Thème propose un ensemble de thèmes prédéfinis. Vous pouvez changer de thème d'un simple clic sur l'un de ces thèmes (le thème par défaut s'appelle Ambiant-MATE).
Mais vous pouvez aussi personnaliser le thème choisi par un clic sur le bouton Personnaliser... Le thème par défaut est le thème Ambiant-MATE pour les contrôles, les bordures de fenêtres, les icônes. Le thème du pointeur par défaut est MATE.
La fenêtre de personnalisation du thème compote 4 onglets qui regroupent les aspects suivants (voir l'illustration ci-contre) :
Chacun de ces éléments peut être défini indépendamment des autres. Une fois personnalisé, ce thème peut être sauvegardé par le bouton Enregistrer sous... Le bouton Installer... permet d'ajouter un autre thème que vous avez éventuellement enregistré sur votre ordinateur.
Comme pour les autres réglages, ouvrez le centre de contrôle et dans la catégorie Apparence, cliquez sur l'élément Fenêtres.
Parmi les réglages possibles, nous allons seulement voir les principaux :
Vous pouvez trouver certains de ces réglages ainsi que d'autres réglages avec MATE Tweak (entre de contrôle, catégorie Apparence) dans l'élément Fenêtres. En particulier dans le groupe Comportement des fenêtres, la case Activer le magnétisme des fenêtres qui est le même réglage que le Autoriser la juxtaposition des fenêtres vu précédemment.
Nous avons vu en haut de page que le navigateur web Firefox est épinglé à côté du menu dans tableau de bord du haut. Vous pouvez épingler d'autres applications que vous utilisez souvent pour y accéder en un clic au lieu d'aller les chercher dans le menu.
Vous pouvez épingler des applications sur n'importe quel endroit du tableau de bord de votre choix. Pour l'exemple, nous allons épingler l'application permettant de faire une capture de l'écran et la placer à côté du navigateur web.
Faites un clic droit sur le tableau de bord du haut, puis cliquez sur l'élément Ajouter au tableau de bord du menu contextuel. La fenêtre Ajouter au tableau de bord qui s'ouvre montre toutes les applets disponibles et que nous verrons plus bas (voir l'illustration de gauche). L'élément du haut de cette liste permet de créer un lanceur personnalisé qui est expliqué au paragraphe d'édition du menu.
Mais c'est l'élément suivant qui va nous servir, car, comme les éléments du menu et l'icône du navigateur déjà épinglé, ces éléments sont des lanceurs d'applications. Faites un double-clic sur le Lanceur d'application. Dans la liste des catégories présentées, cliquez sur la flèche ▶ en face de l'élément Accessoires pour voir son contenu. Sélectionnez l'élément Capture d'écran, puis cliquez sur le bouton Ajouter, ou faites un double-clic dessus.
L'icône de ce logiciel est maintenant épinglée au tableau de bord.
Déplacez-là pour la positionner à côté de l'icône du navigateur web, soit par un glisser-déposer, soit par un clic droit dessus, puis un clic sur l'élément Déplacer du menu contextuel et en glissant la souris (ce qui est plus précis)
Enfin, si vous ne voulez pas modifier sa position accidentellement, cochez élément Verrouiller au tableau de bord dans son menu contextuel. La partie gauche du tableau de bord du haut doit ressembler à cette image : .
Pour enlever une application épinglée, faites un clic droit sur son icône dans le tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Enlever du tableau de bord du menu contextuel.
L'icône de l'application est alors enlevée du tableau de bord.
Le fonctionnement des bureaux sous Linux peut être facilement modifié pour s'adapter à vos préférences et habitudes. Vous pouvez aussi ajouter facilement des fonctionnalités dont quelques unes sont présentées ci-dessous.
Sur cette distribution, la logithèque n'est pas installée par défaut. Vous pouvez installer des logiciels avec l'outil Boutique de logiciels, dans la catégorie Administration du menu ou du Centre de contrôle. Ces deux outils permettent d'ajouter des logiciels sur votre ordinateur en toute sécurité et en étant sûr qu'ils sont adaptés à la bonne version du système d'exploitation. La logithèque contient certains logiciels qui ne sont pas dans la boutique. Pour chercher un logiciel, vous pouvez le chercher par la boutique ou par la logithèque.
Pour l'installer, cliquez sur le lien logithèques en bas de l'écran principal de la boutique, puis sur le bouton Installer de l'élément Software. Un message vous demande de cliquer sur le bouton « File d'attente » (voir l'illustration ci-contre), puis sur le bouton Appliquer les changements. Comme cette opération (installation d'un logiciel) implique une modification du système, votre mot de passe est demandé.
La Logithèque est téléchargée et installée. Elle apparaît dans le menu sous le nom Logiciel dans la catégorie Outils système
Lorsque vous ouvrez votre session, par défaut le pavé numérique n'est pas activé. Il faut appuyer sur la touche Verr Num pour avoir accès aux chiffres du pavé numérique. Si votre mot de passe comporte des chiffres, il est plus facile de les saisir sur cette partie du clavier et pour cela il faut activer le pavé numérique dès l'écran de connexion.
Tout d'abord il faut installer un utilitaire appelé numlockx pour pouvoir activer le pavé numérique avant l'ouverture de session.
Pour cette distribution, l'application numlockx n'est pas dans la Boutique de logiciels ni dans la logithèque.
Comme elle est dans les dépôts officiels, vous pouvez l'installer par le terminal.
Vérifiez que votre ordinateur est relié à Internet, puis ouvrez le terminal et tapez la commande sudo apt-get install numlockx
.
Vous pouvez faire un copier / coller de cette commande dans le terminal.
Pour coller dans le terminal, faites un clic droit, puis cliquez sur l'élément Coller du menu contextuel. Vous pouvez aussi coller par le raccourci clavier Ctrl Maj V.
Comme pour chaque modification du système, votre mot de passe est demandé avant l'installation du logiciel. L'illustration ci-contre montre le détail du téléchargement et de l'installation du logiciel.
Une fois installé, fermez le terminal.
Cliquez sur le centre de contrôle en bas du menu.
Dans la fenêtre qui s'ouvre (le centre de contrôle), cliquez sur l'élément Écran de connexion dans la catégorie Administration. Après avoir entré votre mot de passe, vous accédez à la fenêtre de gestion de l'écran de connexion.
Dans l'onglet Options et la rubrique Options, cliquez sur le bouton Activer le verrouillage du pavé numérique qui prend la forme . Fermez la fenêtre.
Au prochain démarrage de l'ordinateur le pavé numérique sera activé.
Lorsque aucune activité n'est détectée pendant un certain temps, l'écran se met en veille en déclenchant un économiseur d'écran. En même temps l'ordinateur est verrouillé, c'est à dire que pour la sortie de veille, votre mot de passe sera demandé. Ceci est le fonctionnement par défaut.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas, vous pouvez le changer en modifiant les paramètres de l'économiseur d'écran.
Ouvrez le centre de contrôle , puis dans sa fenêtre, cliquez sur Économiseur d'écran de la catégorie Apparence.
Dans la fenêtre Préférences de l'économiseur d'écran, vous pouvez modifier les éléments suivants (voir l'illustration de droite) :
Si seule la première case est cochée, l'économiseur d'écran est lancé au bout du temps spécifié. Un simple appui sur une touche du clavier ou un mouvement de la souris arrête l'économiseur d'écran.
Si vous ne voulez pas entrer votre de passe pour sortir l'ordinateur de veille, décochez la 2e case ou les 2 cases. Si vous êtes dans un lieu sécurisé ou chez vous , vous pouvez le faire sans risque. Si vous êtes dans un lieu public, cette modification est déconseillée.
Pour l'économiseur d'écran proprement dit (voir le paragraphe précédent pour y accéder), vous avez le choix entre plusieurs motifs : ces motifs sont les images animées qui s'affichent lorsque l'économiseur est lancé. Par défaut le motif MATE flottant est sélectionné. Le mode aléatoire sélectionne arbitrairement un des motifs à chaque lancement de l'économiseur. Si vous sélectionnez Dossier d'images, les images de votre dossier Images sont affichées en diaporama par l'économiseur.
En cliquant sur le nom d'un motif, l'image correspondante s'affiche dans la fenêtre des préférences de l’économiseur d'écran. Le bouton Aperçu affiche le motif sur tout l'écran et vous pouvez changer de motif par les flèches en haut de l'écran. Pour sortir de ce mode, cliquez sur le bouton Quitter le plein écran en haut à droite de l'écran.
Pourquoi un écran de veille ?
Du temps des écrans à tube cathodique, l'affichage d'une image fixe pendant trop longtemps finissait par marquer l'écran. Pour éviter ce phénomène, la technique utilisée était de faire bouger constamment une image sur l'écran pendant les périodes d'inactivité. C'est ce que l'on a appelé l'écran de veille puis l'économiseur d'écran. Une autre technique consiste à éteindre l'écran au bout d'un certain temps d'inactivité.
Bien que les nouveaux écrans plats ne risquent pas d'être marqués en cas d'inactivité prolongée, la possibilité de mettre un écran de veille et d'éteindre l'affichage a été conservée.
Sur cette distribution, les applets les plus utiles sont installées par défaut : menu, réseau, charge batterie, son, calendrier dans le tableau de bord du haut et sélecteur d'espaces de travail, corbeille, dans celui du bas.
Vous pouvez avoir besoin d'ajouter des applets dans l'un des tableaux de bord, aussi, à titre d'exemple, nous allons installer deux applets que j'utilise depuis très longtemps.
Pour accéder à la fenêtre de gestion des applets, faites un clic droit dans une partie vide du tableau de bord où vous voulez installer l'applet. Dans le menu contextuel cliquez sur l'élément Ajouter au tableau de bord. Dans cette fenêtre, les applets sont rangées par ordre alphabétique sous les lanceurs dont nous ne parlerons pas ici.
Parfois en surfant sur le web ou en téléchargeant un document assez gros, il semble ne rien se passer. Il est alors intéressant de voir si l'ordinateur est bloqué ou s'il y a un échange de données sur le réseau Internet ou sur le réseau local. Cette applet montre les débits montant (de l'ordinateur vers le réseau) et descendant (du réseau vers votre ordinateur).
Menu contextuel du moniteur réseau
Nous allons installer le moniteur réseau dans le tableau de bord du bas, à côté de l'icône d'affichage du bureau.
Cliquez dans un endroit vide du tableau de bord du bas et ouvrez la fenêtre de gestion des applets. Puis sélectionnez l'applet Moniteur réseau et cliquez sur le bouton Ajouter en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée, vers le milieu du tableau de bord du bas. Vous pouvez fermer la fenêtre de gestion des applets.
L'applet cache l'icône des fenêtres ouvertes
Par un clic droit sur cette applet, vous accédez à son menu contextuel (voir l'illustration de droite). Cliquez sur l'élément Déplacer, puis glissez la souris vers la gauche et cliquez lorsque l'icône est à la position voulue. Vous ne pouvez pas la placer tout à gauche et elle cache les icônes des fenêtres ouvertes, comme sur l'illustration de gauche. En regardant attentivement, vous pouvez voir un séparateur sous forme de pointillés verticaux entre l'icône d'affichage du bureau et celle de la fenêtre de bienvenue. Les fenêtres ouvertes se collent contre ce séparateur et notre applet vient se superposer si vous la placez contre ce séparateur.
Il faut déplacer le séparateur vers la droite pour pouvoir placer notre applet correctement.
Déplacez-là d'abord vers le milieu du tableau de bord pour faire de la place, puis faites un clic droit sur le séparateur et cliquez sur l'élément Verrouiller au tableau de bord du menu contextuel pour désactiver le verrouillage. Refaites un clic droit sur le séparateur, puis cliquez sur l'élément Déplacer et glissez la souris vers la droite pour faire un peu de place pour y placer le moniteur réseau. Déplacez ensuite le moniteur vers la gauche jusqu'à le coller contre l'icône d'affichage du bureau. Le séparateur se déplace si besoin pour laisser assez de place pour afficher le moniteur réseau.
Par le menu contextuel, vous pouvez verrouiller le séparateur et le moniteur pour ne pas les déplacer accidentellement.
Les fenêtres ouvertes ne sont plus cachées par le moniteur car elles se collent de l'autre côté du séparateur.
Un clic sur l'élément Préférences... du menu contextuel ouvre la fenêtre de paramétrage du moniteur qui permet de choisir les informations à afficher et leur mode de présentation.
Vous pouvez afficher le débit de l'une des interfaces réseaux de votre ordinateur, à choisir dans la liste déroulante Périphérique réseau :
Les autres réglages, actifs si la case correspondante est cochée, sont assez explicites. Par défaut, les 3 derniers réglages sont cochés.
Le Pense-bêtes est une applet qui permet de coller des « post-it » numériques sur le bureau. À titre d'exemple, nous allons l'installer à côté des icônes présentes à droite du tableau de bord du haut. Cliquez dans un endroit vide du tableau de bord du haut et ouvrez la fenêtre de gestion des applets. Puis sélectionnez l'applet Pense-bêtes et cliquez sur le bouton Ajouter en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée, vers le milieu du tableau de bord du haut. Vous pouvez fermer la fenêtre de gestion des applets.
Pour la déplacer à côté des icônes de droite, faites un clic droit sur son icône, puis cliquez sur l'élément Déplacer du menu contextuel et glissez la souris vers la droite. Faites un simple clic gauche lorsqu'elle est contre les icônes de droite. Pour éviter de la déplacer accidentellement, faites un clic droit puis cliquez sur l'élément Verrouiller au tableau de bord du menu contextuel.
Cliquez sur l'élément Préférences du menu contextuel du pense-bête pour accéder à sa fenêtre de réglages.
L’illustration de droite montre cette fenêtre avec les réglages par défaut.
Vous pouvez changer la taille (largeur et hauteur) en entrant d'autres valeurs dans les champs correspondants. Ensuite vous pourrez toujours modifier ces valeurs pour chaque pense-bête individuellement (voir son utilisation ci-dessous).
Si vous décochez la case Utiliser la couleur du thème actuel, vous pouvez changer la couleur de la police et du fond : un clic sur le champ correspondant ouvre un panneau proposant une palette de couleurs par défaut. le bouton + présente la palette entière pour choisir une couleur parmi l'ensemble des couleurs possibles (environ 16,7 millions).
Pour changer de police et de taille, décochez la case Utiliser la police du thème actuel et cliquez sur le champ Police. Le panneau qui s'ouvre présente l'ensemble des polices présentes sur votre ordinateur. Le champ sous la liste des polices présente une phrase écrite dans la police sélectionnée. Cette phrase est construite pour inclure tous les caractères de l'alphabet, y compris les caractères accentués. Si certains caractères ne sont pas inclus dans la police sélectionnée, ils sont représentés symboliquement par leur numéro de point unicode (composé de 4 chiffres hexadécimaux).
Les 3 cases à cocher de la rubrique Comportement sont assez explicites et vous pouvez les activer ou non suivant vos préférences.
Vue d'un nouveau pense-bête
Pour afficher tous les pense-bêtes, cliquez sur son icône. Si rien ne se passe c'est qu'aucun pense-bête n'a été créé.
Pour créer un nouveau pense-bête, faites un clic droit sur son icône, puis cliquez sur l'élément Nouveau pense-bête du menu contextuel, ou, plus simplement faites un double-clic sur son icône.
Un pense-bête vide s'affiche à l'écran avec les caractéristiques définies dans les préférences (voir ci-dessus). Dans l'illustration de gauche, la couleur du fond a été changée par la couleur personnalisée #FBE884. Comme pour toute fenêtre, ce pense-bête dispose d'une barre de titre qui permet de le déplacer à la souris. Cette barre de titre contient sa date de création et deux boutons :
Les deux coins du bas permettent de modifier ses dimensions en tirant dessus avec la souris. Lorsque le pointeur de la souris est sur un de ces coins et que vous maintenez le bouton gauche enfoncé, le curseur change de forme.
Vous pouvez aussi modifier les propriétés de ce pense-bête par un clic droit dans la barre de titre, puis en cliquant sur l'élément Propriétés du menu contextuel. Dans cette fenêtre, vous pouvez changer son titre, les couleurs de police et de fond ainsi que la police utilisée.
Pour verrouiller tous les pense-bêtes, utilisez le menu contextuel de son icône dans le tableau de bord et cliquez sur l'élément Verrouiller les pense-bêtes. L'élément précédent, Masquer les pense-bêtes, permet de masquer tous les pense-bêtes, indépendamment du paramétrage dans les préférences.
Note : tous les pense-bêtes sont stockés dans un seul fichier au format xml dans le dossier caché .config/mate de votre compte (donc sous /home/{compte}/.config/mate) sous le nom stickynotes-applet.xml. Dans ce fichier les caractères accentués sont codés en XML hexadécimal (par exemple le ê est codé ê)
Le système vérifie périodiquement la disponibilité des mises à jour et le signale par une fenêtre icônifiée dans la partie gauche du tableau de bord du bas, comme illustré ici.
Il est important d'effectuer les mises à jour dès que possible pour protéger le système d'exploitation et les applications.
Ouvrez la fenêtre du gestionnaire des mises à jour et cliquez sur le bouton Paramètres... en bas à gauche qui ouvre la fenêtre de configuration des mises à jour.
Cette fenêtre présente différents réglages :
Le dernier réglage concerne les versions que vous pouvez installer. Vous pouvez être prévenu à chaque version disponible (soit tous les 6 mois) ou seulement lors d'une nouvelle version maintenue pendant 5 ans (versions LTS) ou jamais si vous ne voulez être importunés par ces annonces tant que vous ne voulez pas changer de version. Les versions qui ne sont pas LTS ne sont maintenues que pendant 9 mois et sont réputées moins stables que les LTS.
Ouvrez la fenêtre du gestionnaire des mises à jour.
Les mises à jour sont regroupées en deux catégories : les Mises à jour de sécurité et les Autres mises à jour. Par défaut toutes les mises à jour sont sélectionnées (voir l'illustration de gauche).
Vous pouvez voir les détails de chaque mise à jour en la sélectionnant et en ouvrant le champ Description technique : dans l'onglet Changements sont indiqués la version installée et la version disponible, alors que l'onglet Description affiche une description sommaire de la mise à jour (parfois en français, parfois en anglais).
Pour les installer sur l'ordinateur, cliquez sur le bouton Installer maintenant.
Votre mot de passe est demandé, comme à chaque fois qu'il y a une modification du système d'exploitation.
La mise à jour se passe en deux temps : les fichiers sont d'abord tous téléchargés, puis ils sont installés. Vous pouvez suivre toutes ces opérations en cliquant sur le libellé Détails lors du téléchargement des fichiers (voir l'illustration à droite) ou lors de l'installation des logiciels.
Une fois l’installation terminée, le redémarrage de l'ordinateur peut être nécessaire, comme indiqué sur l'illustration de droite. Dans ce cas, vous pouvez quand même continuer à travailler sans redémarrer. Les mises à jour seront simplement prises en compte au prochain démarrage de l'ordinateur.
Si vous n'avez pas le temps d'installer les mises à jour, cliquez sur le bouton Me le rappeler plus tard, mais il est recommandé de les installer sans trop tarder, surtout les mises à jour de sécurité.
Par défaut si l'ordinateur est branché sur le réseau local, il peut voir les autres ordinateurs du réseau et leurs dossiers partagés. Par contre, si vous voulez partager des fichiers avec les autres ordinateurs il faut utiliser un logiciel de partage de dossiers et d'imprimantes appelé samba. Sur cette distribution, ce logiciel est installé par défaut.
Avec la version de base du gestionnaire de fichiers caja il n'est pas prévu d'interface graphique pour partager des dossiers, du moins avec la version 20.04 d'Ubuntu MATE.
Il est toujours possible de faire un partage de dossiers en modifiant le fichier de configuration de Samba (fichier /etc/samba/smb.conf), ce qui nécessite certaines connaissances pour ne pas « casser » samba. Nous allons ici utiliser une autre méthode qui consiste à ajouter un élément de partage au gestionnaire de fichiers.
L'ajout de cette extension au gestionnaire de fichiers Caja permet de partager des dossiers facilement en mode graphique. Comme l'extension n'est pas disponible dans la logithèque, nous allons l'installer par la Boutique de logiciels.
Vous pouvez l'ouvrir par un clic sur l'élément Boutique de Logiciels dans la catégorie Administration du menu.Une autre possibilité est de passer par le centre de contrôle.
Cliquez sur la loupe, en haut à droite de la barre d'outils (voir l'illustration ci-contre à gauche).
Dans le champ de recherche tapez caja-share (qui signifie partage caja), puis sur la touche Entrée pour lancer la recherche. Le résultat de la recherche est affiché dans la fenêtre. Cliquez sur le bouton Installer. Le logiciel à installer est mis en attente pour installation. Vous pouvez ainsi sélectionner plusieurs logiciels pour les installer ensemble.
Comme dans notre exemple, Caja-share est le seul logiciel à installer, cliquez sur le bouton représentant la file d'attente, comme l'illustre la figure de droite.
l'élément trouvé pour accéder à la fenêtre d'installation du logiciel (voir l'illustration de droite).
Dans la fenêtre suivante, cliquez sur le bouton Appliquer les changements pour télécharger et installer caja-share. Votre mot de passe est demandé car cette fonction modifie le système. Le logiciel se charge et s'installe. Un message indique que le logiciel a été installé alors que l'opération a l'air d'être toujours en cours. Laissez-là se terminer complètement sans fermer cette fenêtre. Une fois cette opération terminé, fermez la fenêtre de la boutique.
Pour que cette modification soit prise en compte par le système d'exploitation, vous devez redémarrer l'ordinateur, ou bien vous déconnecter et reconnecter à votre compte (c'est ce que j'ai dû faire, à ma grande surprise, car pour la plupart des modifications du système, elles sont prises en compte immédiatement).
Après redémarrage de l'ordinateur, ou reconnexion à votre compte, le navigateur de fichiers affiche un nouvel élément dans son menu contextuel : Options de partage lorsque vous faites un clic droit sur un dossier.
Vous pouvez maintenant partager des dossiers sur votre réseau local.
Lancez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le dossier à partager :
U-mate_menu_partage
Si vous avez ouvert la fenêtre des propriétés, vous devez fermer cette fenêtre par un clic sur le bouton Fermer.
Le dossier est maintenant partagé sur le réseau local. Dans le navigateur de fichiers, son icône est modifiée (surmontée d'un symbole de partage) : .
Note : le fichier de configuration de samba /etc/samba/smb.conf n'est pas modifié par le partage de dossiers avec l'extension caja-share. Mais pour chaque dossier partagé, le système crée un fichier texte dans /var/lib/samba/usershares qui contient les paramètres du partage.
Il arrive parfois que l'accès à Internet ne soit plus possible pour une raison a priori inconnue. Dans ce cas, soit vous appelez un dépanneur, soit vous essayez de trouver vous même d'où vient la panne.
Pour vous aider à la trouver, il existe des outils logiciels qu'il est pratique d'avoir sur votre ordinateur, car une fois que l'accès à Internet n'est plus possible, vous ne pourrez plus les télécharger et donc les utiliser. Ces outils étaient inclus dans les anciennes distributions d'Ubuntu, ce qui n'est malheureusement plus le cas actuellement. Nous allons y remédier ici.
Dans un terminal, tapez la commande suivante :
sudo apt-get install net-tools
Votre mot de passe est demandé et le paquet net-tools (outils réseau) est installé et pourra vous servir en cas de besoin.