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Si vous êtes passés par la page Les bureaux (généralités) vous avez une idée de ce qu'est un bureau informatique. Nous allons détailler ici celui de Linux Mint 20 utilisant l'environnement de bureau MATE, expliquer comment utiliser les différentes fonctions et comment modifier certains paramètres.
Les versions de Linux Mint suivent les cycles de mises à jour d'Ubuntu LTS. Linux Mint 20 est basée sur la version Ubuntu 20.04 qui sera maintenue jusqu'en avril 2025. Elle est disponible uniquement en version 64 bits.
Note : sur cette distribution la touche Windows du clavier est appelée touche Mod4 et Super_L dans quelques fenêtres de réglages. Pour garder la cohérence entre l'appellation dans Linux Mint MATE et sur ce site, cette touche est également appelée Mod4 sur cette page.
Pour être au parfum !
Comme mint signifie menthe en anglais, les couleurs des distributions de Linux Mint tournent autour du vert, couleur des feuilles de menthe.
Pour rester dans les parfums, le bureau MATE (prononcez « maté ») porte le nom de la plante yerba maté de couleur verte, encore appelée « thé du Paraguay » dont les feuilles torréfiées produisent le maté, une boisson utilisée comme le café ou le thé. Il existe deux autres bureaux nommés Cinnamon plus complet, mais plus lourd, destiné aux ordinateurs assez récents et xfce plus léger, adapté aux ordinateurs anciens.
Les versions de Linux Mint
Une nouvelle version de Linux Mint sort tous les deux ans et porte un numéro à suivre. En 2020, la version porte le numéro 20, et en 2022, elle porte le numéro 21. Tous les 6 mois environ, une version comportant des mises à niveau mineures est proposée et est numérotée 20.1, 20.2 puis 20.3. Chaque version porte aussi un nom qui commence par une lettre de l'alphabet à suivre. En 2020, les noms commencent par la lettre U : Ulyana (20), Ulyssa (20.1), Uma (20.2), Una (20.3). En 2022, les noms commencent donc par la lettre V.
Linux Mint a été développé par le Français Clément Lefèbvre et la première version est sortie en 2006.
Sommaire [masquer]
2.1. L'écran d'accueil
2.2. Le tableau de bord
2.2.1. Les différentes zones du tableau de bord
2.2.1.1. La zone de gauche
2.2.1.2. La zone de droite
2.2.1.3. La zone centrale
2.3. Le menu
2.3.1. Description du menu
2.3.2. Arrêter l'ordinateur
2.3.3. Le menu contextuel du menu
2.4. Le fond du bureau
2.5.1. Changer d'espace de travail
4.1. Supprimer / afficher l'écran d'accueil
4.2. Le tableau de bord
4.2.1. Personnaliser / déplacer le tableau de bord
4.2.2. Ajouter un tableau de bord
4.3. Le menu
4.3.1. Modifier le menu
4.3.2. Éditer le menu (niveau confirmé)
4.3.3. Retrouver le menu
4.4. Le fond du bureau
4.4.1. Changer l'image de fond du bureau (fond d'écran)
4.4.2. Ajouter des icônes systèmes
4.4.3. Ajouter d'autres icônes
4.4.3.1. Ajouter un lanceur sur le bureau
4.4.3.2. Ajouter un lien sur le bureau
4.4.4. Arranger les icônes
4.5. Paramétrer les espaces de travail
4.6. L'horloge / le calendrier
4.6.1. Apparence par défaut
4.6.2. Modifier l'affichage de l'horloge
4.6.3. Régler la date / heure
4.7. Modifier les sons système
4.8. Modifier l'aspect / comportement des fenêtres
4.8.1. Modifier le thème
4.8.2. Modifier le comportement des fenêtres
4.9. Épingler des applications
5. Modification / ajout de fonctionnalités
5.1. Activer le pavé numérique
5.1.1. Installation de numlockx
5.1.2. Activation du pavé numérique
5.2. Modifier la sortie de veille
5.3. Choisir le motif de l'économiseur d'écran
5.4. Ajouter des applets
5.4.1. Accès aux espaces de travail
5.4.2. Corbeille
5.4.3. Autres applets
6. Mises à jour
6.1. Configurer la signalisation des mises à jour
6.2. Effectuer la première mise à jour
7.1. Installer Samba
7.2. Partager un dossier
7.2.1. Installer caja-share
7.2.2. Partager le dossier
L'illustration ci-contre (cliquez sur l'image pour l'agrandir) montre le bureau de Linux Mint 20 MATE (prononcez « maté » comme en espagnol). C'est l'aspect par défaut de ce bureau. Nous verrons dans cette page comment l'utiliser et comment le personnaliser pour le mettre à votre goût, car sous Linux Mint, presque tout est personnalisable.
Les principaux éléments (ou objets) visibles ici sont :
À l'ouverture de votre session, un écran d'accueil vous souhaite la bienvenue (voir l'illustration de gauche). Cette politesse est agréable, mais cette fenêtre a d'autres fonctionnalités très intéressantes que nous allons détailler ici.
En bas de la fenêtre, une case à cocher permet d'afficher cet écran d'accueil à chaque démarrage. En décochant cette case, cet écran n’apparaîtra plus lors du prochain démarrage. Pour le réactiver, vous devez aller dans le menu et dans la catégorie Préférences, cliquer sur l'élément Écran d'accueil (tout en bas) et cocher la case.
Détaillons le menu à gauche de l'écran d'accueil :
Le tableau de bord correspond à la barre des tâches de Windows.
Il est divisé en trois parties appelées simplement : zone de gauche, zone centrale et zone de droite dont la séparation n'est pas visible.
On peut distinguer, de gauche à droite :
Cette zone est appelée zone de lancement rapide sous Windows. Elle permet de lancer une application qui s'y trouve d'un simple clic gauche.
La zone de gauche
On distingue de gauche à droite :
Cette zone est aussi appelée zone de notification (comme sous Windows). Les icônes de cette zone représentent des éléments du système d'exploitation ou du matériel de l'ordinateur ou de ses périphériques. L'illustration ci-contre montre les icônes visibles par défaut, de gauche à droite :
La zone de droite
Certains de ces éléments sont configurables par un simple clic droit sur leur icône, puis par un clic gauche sur l'élément Préférences du menu contextuel.
Un clic gauche sur une icône de cette zone lance l'application correspondante ou affiche son état ainsi qu'un menu des actions possibles.
Certaines icônes ne s'affichent que dans certaines conditions. Par exemple, l'icône Imprimantes ne s'affiche, par défaut, que lorsqu'une imprimante au moins est connectée.
Dans cette zone s'affichent les icônes des fenêtres ouvertes du bureau. Un clic sur l'icône, iconifie la fenêtre et un second clic l'affiche à sa position d'origine sur le bureau. Les applets ajoutées au tableau de bord sont aussi positionnées dans cette zone centrale. Je vous conseille de les caler à droite de cette zone car les fenêtres ouvertes du bureau s'affichent à gauche des icônes des applets.
Le menu permet d'accéder facilement aux applications présentes sur l'ordinateur et aussi de l'éteindre proprement.
Un clic sur le bouton ouvre la fenêtre du menu qui permet de lancer l'exécution des logiciels de l'ordinateur. Vous pouvez y accéder aussi par le raccourci clavier Mod4.
Le menu doit se présenter comme sur la figure ci-contre. Si ce n'est pas le cas, cliquez sur l'élément noté 6 sur cette figure. Il comprend les différents éléments que nous allons voir ensemble :
Un clic sur l'élément du menu ouvre la fenêtre d'arrêt de l'ordinateur qui propose plusieurs possibilités (voir l'illustration ci-contre) :
Si aucun choix n'est effectué, l'ordinateur s'éteindra au bout de 60 secondes.
Le raccourci clavier Ctrl Alt Suppr ouvre la même fenêtre pour arrêter l'ordinateur.
Le menu contextuel du menu
Un clic droit sur le bouton ouvre un menu contextuel qui permet de modifier le menu du système :
Si pour une raison particulière vous devez décocher la case de verrouillage, n'oubliez pas de la cocher de nouveau pour éviter des comportements non désirés.
Le fond du bureau (appelé aussi « bureau » pour simplifier) est recouvert d'une image, dite image d'arrière-plan ou fond d'écran (ou parfois papier-peint) que vous pouvez changer. Vous pouvez aussi y trouver des icônes représentant soit des parties du système (disques réseaux, vos documents...), soit des programmes, soit des données.
Note : il n'est pas recommandé de placer (sauf de façon temporaire) des programmes ou vos fichiers de données sur le bureau, car vous pouvez les détruire par inadvertance. Mais vous pouvez y placer des « lanceurs » et des « liens vers des fichiers », sans problème car s'ils sont malencontreusement détruits, les programmes ou fichiers de données correspondants ne seront pas touchés.
Par défaut, Linux Mint MATE utilise 4 espaces de travail que vous pouvez paramétrer par le sélecteur d'espaces de travail qui est une applet que vous pouvez ajouter au tableau de bord.
Vous pouvez passer d'un espace de travail au suivant en appuyant simultanément sur les touches Ctrl Alt et les touches flèches ← ou →.
Une autre possibilité est d'utiliser l'applet Sélecteur d'espace de travail et de cliquer sur l'espace de travail voulu. Voir ci-dessous pour ajouter cette applet.
Pour visualiser les fenêtres sur les espaces de travail, utilisez le raccourci clavier Ctrl Alt et les flèches ↑ ou ↓. En gardant les touches Ctrl Alt enfoncées et en appuyant sur l'une des touches flèches ← ou → vous pouvez vous déplacer dans les espaces de travail.
Comme pour de nombreuses distributions Linux, la presque totalité des réglages a été regroupée pour être accessible à partir d'une même fenêtre, appelée le centre de contrôle. Bien que ne soit pas un élément visible du bureau, c'est un élément très important pour gérer votre système d'exploitation et le personnaliser. Nous allons nous en servir tout au long de cette page.
Pour y accéder, cliquez sur l'élément (Centre de contrôle) du menu.
Le centre de contrôle se présente comme illustré ci-contre à gauche et à droite sur deux vues pour montrer l'intégralité des icônes qui la composent. Les noms associés aux icônes sont en général assez explicites.
Pour certains élément de cette liste, votre mot de passe sera demandé avant de pouvoir effectuer des changements, car ils agissent sur des parties sensibles de l'ordinateur.
Les paramètres du système sont classés par groupes :
Les bureaux sous Linux sont entièrement personnalisables. Nous allons voir ici les personnalisations les plus courantes.
Au bout de quelque temps, vous pouvez avoir envie de ne plus voir apparaître cette fenêtre à chaque démarrage de l'ordinateur.
Décocher pour ne plus voir l'écran d'accueil
Pour cela, le plus simple est de décocher la case Afficher cette fenêtre au démarrage en bas de la fenêtre. Au prochain démarrage de l'ordinateur, cette fenêtre n'apparaîtra plus.
Si vous voulez un jour la faire réapparaître, pour y chercher de la documentation par exemple, vous avez 2 possibilités :
mintwelcome & exit
(car le nom interne de ce programme est mintwelcome).
(*) : le « & » détache la commande du terminal (on dit qu'elle s’exécute en arrière plan) et « exit » ferme le terminal.
Une fois affichée, si vous voulez qu'elle s'affiche au prochain démarrage, n'oubliez pas de cocher la case Afficher cette fenêtre au démarrage.
Par défaut, vous avez un seul tableau de bord, situé en bas de l'écran. Vous pouvez modifier sa taille et sa position et ajouter un ou plusieurs tableaux de bord.
Pour le personnaliser, faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Propriétés du menu contextuel.
La fenêtre des réglages du tableau de bord comprend deux onglets (voir l'illustration de droite) :
Certains systèmes Linux possèdent par défaut deux tableaux de bord et les icônes sont réparties sur les deux tableaux en fonction de leur catégorie.
Vous pouvez aussi ajouter un autre tableau de bord avec cette distribution : faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord actuel, puis cliquez sur l'élément Nouveau tableau de bord du menu contextuel. Par défaut il se place en haut de l'écran.
Vous pouvez ensuite le déplacer comme expliqué au paragraphe précédent.
Vous pouvez placer des applets sur ce nouveau tableau de bord comme expliqué plus bas.
Pour le supprimer, faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Supprimer ce tableau de bord du menu contextuel.
Dans Linux Mint MATE, presque tout est paramétrable, ce qui s'applique aussi au menu. Pour accéder à la fenêtre de paramétrage du menu, faites un clic droit sur l'icône du menu, puis sur l'élément Préférences du menu contextuel.
La fenêtre des Préférences du menu comporte les catégories de réglages dans sa partie gauche et les éléments réglables à droite (voir la figure de gauche). Nous n'allons pas passer en revue l'ensemble des éléments, mais seulement les plus importants dans chaque catégorie :
Vous pouvez changer l'icône du bouton en cliquant dessus et en sélectionnant une des nombreuses icônes présentées dans la fenêtre de choix. Un clic sur le bouton Valeurs par défaut montre l'icône initiale qui permet en la sélectionnant de la remettre à la place de celle choisie précédemment.
Vous pouvez aussi changer la valeur de la touche raccourci clavier (notée ici Super_L) par une autre touche à votre convenance : pour cela cliquez sur le bouton Super_L et choisissez une touche à votre convenance (par exemple la touche Menu si votre clavier en comporte une) ;
Pour ouvrir l'éditeur du menu, faites un clic droit sur l'icône du menu, puis sur l'élément Éditer le menu du menu contextuel.
Vous pouvez afficher ou masquer des éléments du menu qui correspondent aux applications présentes sur votre ordinateur en cochant la case devant chaque application. Vous pouvez aussi ajouter de nouveaux éléments, si vous avez créé des applications personnelles.
Un nouvel élément consiste en la création d'un lanceur à l'aide de l'outil illustré ci-contre à droite.
Vous devez indiquer le Type de l'application : Application si elle a une interface graphique, Application dans un terminal si elle n'en a pas et Emplacement si ce n'est pas une application, mais un fichier, une page web ou la désignation d'un emplacement.
Vous devez aussi donner un Nom au lanceur. C'est ce nom qui apparaît dans le menu.
Le champ suivant est la Commande à exécuter lors d'un clic sur son icône (avec éventuellement le chemin complet s'il est différent des chemins par défaut) et un ou plusieurs paramètres si nécessaire.
Le champ Commentaire reçoit une description libre de la commande.
Enfin, un clic sur l'icône ouvre une fenêtre de recherche des icônes et vous pouvez choisir une de celle proposées ou une que vous avez réalisée.
Réinitialisation du tableau de bord
Si le menu a disparu du tableau de bord (et pas seulement son icône - voir ci-dessus), vous pouvez le réinstaller en appliquant la procédure suivante :
Vous pouvez replacer les autres icônes si vous aviez fait des modifications sur ce tableau de bord.
Note : de nombreux petits programmes sont écrits pour exécuter une fonction particulière et peuvent être ajoutés simplement au bureau. Ces programmes sont appelés des applets et le menu fait partie de ces applets. Il est possible d'ajouter le menu disparu par cette voie, mais il n'est pas possible de le replacer tout à gauche du tableau de bord.
Le fond du bureau est recouvert d'une image par défaut et contient très peu d'icônes. Nous allons voir ici comment changer l'image du bureau et placer des icônes pour accéder rapidement à certains programmes et fichiers que vous utilisez souvent.
Dans le centre de contrôle cliquez sur l'icône Apparence du groupe Apparence. Puis dans la fenêtre Préférence de l'apparence, cliquez sur l'onglet Arrière-plan.
Vous pouvez changer l'image du fond d'écran en choisissant une image parmi celles proposées ou mettre une de vos images personnelles.
Le système vous propose un choix d'images (l'image actuelle est entourée d'un cadre, vert par défaut). Un simple clic sur l'une d'entre elles la sélectionne et elle est appliquée immédiatement sur votre fond d'écran. Ces images sont situées dans le dossier /usr/share/backgrounds/linuxmint-ulyana pour la version « ulyana » du système d'exploitation.
Vous pouvez utiliser une de vos images à la place de celles proposées. Pour cela cliquez sur le bouton Ajouter... qui ouvre une fenêtre de sélection de fichiers. Sélectionnez l'image voulue et cliquez sur le bouton Ouvrir en bas de la fenêtre. L'image est ajoutée à la liste d'images d'arrière-plan et simultanément appliquée comme fond d'écran.
Vous pouvez également changer l'image de fond d'écran sans utiliser le centre de contrôle :
L'image sélectionnée n'a pas obligatoirement le même format ni la même taille (en pixels) que votre écran. Pour l'adapter à votre écran, ouvrez la liste déroulante libellée Style qui offre plusieurs possibilités :
L'autre réglage concerne la couleur d'arrière-plan, utile si aucune image n'est affichée ou si l'image ne recouvre pas entièrement l'écran. Elle est accessible par la liste déroulante Couleurs. Vous avez le choix entre :
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Paramètres du bureau du groupe Apparence.
Comme le système est prévu pour supporter plusieurs moniteurs, le bureau est étendu à l'ensemble des moniteurs connectés. Ici le terme moniteur est à prendre au sens large : il peut s'agir d'un moniteur externe ou d'un vidéoprojecteur. Mais les tableaux de bord et les icônes du bureau ne s'affichent que sur le moniteur principal.
Les icônes système sont : l'ordinateur, votre dossier personnel, le réseau, la corbeille et les volumes montés(*).
(*) : un volume monté peut être un disque externe, un lecteur de CD/DVD ou une clé USB connectés à l'ordinateur.
Vous pouvez afficher une icône pour chacun de ces éléments en cochant la case correspondante : .
Vous pouvez déplacer vos fichiers sur le bureau, simplement en les déplaçant dessus (c'est le glisser-déposer), ou par un couper-coller. L'icône du fichier glissé sur le bureau correspond au type de contenu du fichier. Comme spécifié plus haut, il n'est pas recommandé de placer vos fichiers personnels sur le bureau où il est facile de les supprimer par un raccourci clavier involontaire.
Ces autres icônes que vous pouvez placer sur le bureau correspondent à deux entités différentes : les lanceurs et les liens symboliques.
Ils se présentent un peu comme les « raccourcis » de Windows, mais fonctionnent différemment. Un raccourci de Windows est un petit fichier binaire qui contient le type, l'emplacement et le nom du fichier cible du raccourci, ainsi que le programme qui ouvre le fichier cible et une touche de raccourci facultative.
Sous Linux, les lanceurs sont des petits fichiers texte, identiques à ce que vous trouvez dans le menu et que vous pouvez ouvrir en cliquant dessus. Ils contiennent le nom du programme à lancer (d'où le nom de « lanceur »), les types de fichiers qu'ils sont autorisés à ouvrir, une information indiquant s'ils doivent ou non être lancés dans un terminal et quelques autres indications.
Les liens symboliques ne sont pas des fichiers (ils n'occupent aucune place sur le disque). C'est une sorte de duplicata, ou d'alias, du nom du fichier d'origine.
Un lanceur se présente comme une icône que l'on peut mettre, de préférence sur le bureau ou dans le menu. C'est un petit fichier qui permet de « lancer » (c'est à dire exécuter) un programme.
Le plus simple pour mettre un lanceur sur le bureau est d'aller dans le menu, de choisir le programme voulu, puis de faire un clic droit dessus. Vous avez alors le choix de créer le lanceur dans le tableau de bord ou sur le bureau.
La figure ci-contre montre comment créer un lanceur du programme Rhythmbox sur le bureau. C'est un lecteur audio qui permet de gérer les fichiers musicaux et d'écouter les webradios.
Pour lancer le programme, faites un double-clic sur son icône sur le bureau.
Pour l'enlever, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou, après un clic droit, cliquez sur l'élément Effacer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lanceur (rhytmbox.desktop) qui est supprimé et non pas le programme.
Pour créer un lien (de son nom complet un lien symbolique), ouvrez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le fichier ou le dossier dont vous voulez créer un lien (voir la figure de gauche).
Dans le menu Éditer, sélectionnez l'élément Créer un lien (voir la figure de droite).
Une icône ressemblant à celle du fichier sélectionné est créée dans le même dossier. Elle porte en plus, une flèche signalant qu'il s'agit d'un lien vers le fichier sélectionné.
Vous pouvez alors glisser cette icône vers le bureau (ou vers tout autre dossier) à l'aide de la souris.
Vous pouvez renommer ce lien à votre convenance, comme n'importe quel fichier. Pour cela faites un clic droit sur l'icône et cliquez sur l'élément Renommer... du menu contextuel.
Si vous ouvrez la fenêtre des propriétés (clic droit sur l'icône du lien et clic sur l'élément Propriétés), dans le champ Type, vous voyez qu'il s'agit d'un lien et dans le champ Cible du lien, vous voyez le fichier qui sera ouvert lorsque vous cliquerez sur le lien. La taille indiquée dans le champ Taille fait référence à celle du fichier cible et non pas du lien (qui n'a aucune taille, ne s'agissant pas d'un fichier, contrairement à un lanceur).
Si vous créez un lien à partir d'un dossier (la cible est un dossier), la procédure est identique, mais dans les propriétés, le champ Taille est remplacé par le champ Contenu qui indique le nombre d'éléments du dossier cible du lien.
Note : le fichier cible d'un lien peut aussi être un programme, mais le lien reste un lien symbolique et ne devient pas un lanceur.
Pour enlever le lien, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille ou après un clic droit, cliquez sur l'élément Effacer du menu contextuel. Dans ce dernier cas, une confirmation vous est demandée. Si vous confirmez sa suppression, c'est bien le lien qui est supprimé et non pas le fichier cible du lien.
Pour les habitués du terminal, vous pouvez créer un lien symbolique par la commande suivante :
ln -s ~/Documents/config_system.sh ~/Bureau/config_system
Explication :
➢ ln : commande lien ;
➢ -s : option pour créer un lien symbolique (sans cette option un lien physique sera créé) ;
➢ ~/Documents/config_system.sh : fichier config_system.sh situé dans le répertoire Documents de l'utilisateur (~). C'est la cible du lien ;
➢ ~/Bureau/config_system : le lien est créé sur le Bureau de l'utilisateur (~) et s'appelle config_system.
Voir les fichiers sur le bureau
Dans un terminal, tapez les commandes suivantes :
cd Bureau
: pour aller dans le répertoire de votre bureau (~/Bureau).
ll
: pour lister les entités présentes sur le Bureau (qui est un raccourci de la commande ls -l).
La figure ci-contre montre le résultat de ces commandes. On trouve les 2 entités présentes dans chaque répertoire : « ./ » qui représente le répertoire lui-même et « ../ » qui est son répertoire parent (en remontant d'un niveau dans la hiérarchie des répertoires).
Puis le lien symbolique Config_system qui pointe vers le fichier cible ~/Document/config_system.sh créé ci-dessus. et le lanceur rhytmbox.desktop qui est un fichier ordinaire créé plus haut. Les lanceurs ont une extension « .desktop » qui est masquée par le système lors de l'affichage graphique des éléments.
Chaque ligne du résultat de la commande « ll » commence par une série de 10 lettres ou tirets, dont la première indique le type de fichier :
➢ d : pour directory en anglais, désigne un répertoire (encore appelé dossier) ;
➢ l : pour link en anglais, désigne un lien symbolique ;
➢ - : désigne un fichier ordinaire.
Les autres lettres ou tirets (rwx-) montrent les permissions sur le fichier (permissions du propriétaire, du groupe et du reste du monde). Voir la gestion des droits sur la page Migration du site.
Vous pouvez placer les icônes à n'importe quel endroit sur le fond du bureau et dans l'ordre que vous voulez.
Pour que son aspect soit moins « anarchique », vous avez deux possibilités de les ranger. Faites un clic droit sur un endroit vide du bureau pour faire apparaître le menu contextuel.
Cochez la case de l'élément Garder aligné pour forcer les icônes à s'aligner sur une grille invisible. Si cette case est décochée, vous pouvez déplacer les icônes en dehors de cette grille.
Un clic sur l'élément Organiser le bureau par nom range les icônes par ordre alphabétique, de haut en bas et de gauche à droite si la première colonne ne suffit pas.
Avec cette distribution, vous ne pouvez pas paramétrer directement les espaces de travail, mais en ajoutant l'applet Sélecteur d'espaces de travail au tableau de bord, vous avez accès à ce paramétrage.
Faites un clic droit sur le sélecteur et dans le menu contextuel, cliquez sur l'élément Préférences. Dans la fenêtre qui s'ouvre (voir l'illustration ci-contre) sont regroupés les réglages des espaces de travail :
Par défaut, l'heure est affichée en bas à droite du tableau de bord sous la forme : date, heures:minutes.
Un clic sur l'heure montre le calendrier, comme sur l'illustration ci-contre, où le jour actuel est surligné, pour un repérage immédiat.
Vous pouvez vous déplacer dans le calendrier en cliquant sur les flèches entourant le mois ou l'année, ou plus simplement, en utilisant la molette de la souris. Cette manipulation ne change pas la date de l'ordinateur.
En cliquant sur le lien Emplacements, vous voyez votre localisation sur le globe terrestre avec la limite jour/nuit et la météo du lieu à condition d'avoir renseigné votre localisation.
Faites un clic droit sur l'horloge, puis sur l'élément Préférences du menu contextuel pour ouvrir la fenêtre des préférences de l'horloge.
Cette fenêtre contient 3 onglets :
Dès qu'un emplacement est précisé, il apparaît au-dessus du calendrier par un clic sur le libellé Emplacements avec indication du lieu et de la météo.
Par défaut votre ordinateur se met à l'heure dès qu'il est connecté à Internet. Il va alors chercher l'heure UTC sur un des serveurs de temps du réseau Internet qui donne l'heure d'une horloge atomique de référence. À partir de cette heure, il affiche l'heure locale en fonction du fuseau horaire choisi.
Pour un besoin particulier (par exemple si vous n'avez pas accès à Internet), vous pouvez mettre votre ordinateur à l'heure manuellement.
Dans la fenêtre de Préférences de l'horloge (voir l'illustration au paragraphe précédent), cliquez sur le bouton Réglage de l'heure qui ouvre la fenêtre Heure et date comme illustré ci-contre à droite.
Pour changer de date, cliquez simplement sur le jour voulu. Vous pouvez changer de mois en cliquant sur les flèches qui entourent son nom ou avec la molette de la souris.
Pour changer l'heure, utilisez les boutons - et + pour les heures, les minutes et les secondes.
Validez votre choix par le bouton Régler l'heure du système.
Note : il n'y a aucun avertissement pour confirmer cette opération.
Ce changement de date et d'heure est temporaire. Si l'ordinateur accède à Internet, il se remettra à l'heure automatiquement par rapport au fuseau horaire connu du système. Pour un changement permanent, il faut changer le fuseau horaire connu du système d'exploitation.
Vous pouvez avoir besoin de changer de fuseau horaire, soit parce que, lors de l'installation de votre système Linux, un mauvais choix a été effectué, soit parce que vous changez de région et que votre nouvelle localisation est sur un autre fuseau horaire.
Pour effectuer ce changement, ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Date et heure du groupe Administration.
Pour accéder aux réglages dans cette fenêtre, cliquez sur le bouton Déverrouiller qui permet d'entrer votre mot de passe (car ces modifications impactent le système).
Cliquez ensuite sur le champ du Fuseau horaire qui a pour effet d'ouvrir une fenêtre avec une carte du monde et un champ de sélection des fuseaux horaires. Choisissez le fuseau correspondant à votre localisation. Validez votre choix par le bouton Fermer. Vous pouvez cliquer sur un point de la carte au lieu d'utiliser le champ Fuseau horaire.
Le réglage Configuration permet la synchronisation automatique de l'ordinateur sur les serveurs de temps d'Internet ou de passer en Manuel. Dans ce dernier cas, même si l'ordinateur peut accéder à Internet, il ne se synchronisera pas sur l'heure Internet. Cette configuration n'est pas recommandée, mais peut être utile dans certains cas particuliers.
Par défaut tous les sons système sont désactivés, mais si vous aimez les bruitages, vous pouvez les activer.
Accédez au centre de contrôle . Dans la catégorie Matériel, cliquez sur l'icône Son.
Dans la fenêtre de Préférences du son, l'onglet Effets sonores gère les sons systèmes :
Par défaut, le volume des sons émis est mis à 0. Vous devez augmenter le son par le curseur du champ Volume d'alerte à l'aide du pointeur de la souris. Si vous cochez la case Sourdine, le volume des sons système est remis à 0, sans changer les autres réglages.
Les autres onglets de cette fenêtre concernent la ou les cartes son de l'ordinateur (onglet Matériel), les périphériques d'entrée de son (microphones - onglet Entrée), les périphériques de sortie de son comme les haut-parleurs ou casques (onglet Sortie) et le réglage du volume de son par chaque application qui utilise ce matériel.
Les fenêtres ont un aspect par défaut qui dépend du thème choisi. De nombreux éléments des fenêtres sont personnalisables.
Les fenêtres sont gérées par le gestionnaire de fenêtres du système d'exploitation qui a pour rôle de déplacer, dimensionner, icônifier les fenêtres sur tous les espaces de travail et de les « décorer », c'est à dire de leur ajouter une barre de titre et un cadre de délimitation et de définir l'aspect des contrôles (boutons, cases à cocher, boutons radio...). Les autres éléments de chaque fenêtre (menus, zone utile...) sont gérés par l'application qui a ouvert la fenêtre. Les réglages des paragraphes suivants concernent le gestionnaire de fenêtres.
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Apparence du groupe Apparence ou cliquez sur l'élément Modifier le thème dans la partie gauche de cette fenêtre.
La fenêtre Préférence de l'apparence s'ouvre sur l'onglet Thème que nous allons expliquer ici.
Un thème regroupe différents paramètres qui définissent la couleur et l'apparence des fenêtres (barre de titre, boutons, bordures), des contrôles (boutons, boutons radio, cases à cocher), des icônes du bureau et des menus et des pointeurs de la souris.
L'onglet Thème propose un ensemble de thèmes prédéfinis. Vous pouvez changer de thème d'un simple clic sur l'un de ces thèmes.
Mais vous pouvez aussi personnaliser le thème choisi par un clic sur le bouton Personnaliser... Le thème par défaut est le thème Mint-Y pour les contrôles, les bordures de fenêtres, les icônes et le pointeur par défaut pour la souris alors que le pointeur de ce thème est DMZ (Black). C'est la raison pour laquelle le thème apparaît sous le nom de Personnalisée dans la fenêtre de présentation des thèmes.
La fenêtre de personnalisation du thème compote 4 onglets qui regroupent les aspects suivants :
Chacun de ces éléments peut être défini indépendamment des autres. Une fois personnalisé, ce thème peut être sauvegardé par le bouton Enregistrer sous... Le bouton Installer... permet d'ajouter un autre thème que vous avez éventuellement enregistré sur votre ordinateur.
Comme pour les autres réglages, ouvrez le centre de contrôle et dans la catégorie Apparence, cliquez sur l'élément Fenêtres.
Parmi les réglages possibles, nous allons seulement voir les principaux :
Nous avons vu en haut de page que des applications sont épinglées dans la zone de gauche du tableau de bord : le navigateur web Firefox, le terminal et le gestionnaire de fichiers. Vous pouvez épingler dans cette zone des applications que vous utilisez souvent pour y accéder en un clic au lieu d'aller les chercher dans le menu.
Pour l'exemple, nous allons épingler l'application permettant de faire une capture de l'écran (voir l'illustration ci-contre). Ouvrez le menu et placez le pointeur de la souris dans la catégorie Accessoires, puis faites un clic droit sur l'élément Capture d'écran qui est l'application qui nous intéresse. Cliquez ensuite sur l'élément Ajouter au tableau de bord du menu contextuel. L'icône de ce logiciel est maintenant épinglée au tableau de bord.
Dans le menu contextuel, vous pouvez voir d'autres éléments :
Pour enlever une application épinglée, faites un clic droit sur son icône dans le tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Enlever du tableau de bord du menu contextuel.
L'icône de l'application est alors enlevée du tableau de bord.
Le fonctionnement des bureaux sous Linux peut être facilement modifié pour s'adapter à vos préférences et habitudes. Vous pouvez aussi ajouter facilement des fonctionnalités dont quelques unes sont présentées ci-dessous.
Lorsque vous ouvrez votre session, par défaut le pavé numérique n'est pas activé. Il faut appuyer sur la touche Verr Num pour avoir accès aux chiffres du pavé numérique. Si votre mot de passe comporte des chiffres, il est plus facile de les saisir sur cette partie du clavier et pour cela il faut activer le pavé numérique dès l'écran de connexion.
Tout d'abord il faut installer un utilitaire appelé numlockx pour pouvoir activer le pavé numérique avant l'ouverture de session.
Vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes (l'ordinateur doit être relié à Internet) :
sudo apt-get install numlockx
.
Dans les deux cas, votre mot de passe est demandé avant l'installation du logiciel. Une fois installé, fermez la fenêtre de la logithèque (le bouton Lancer ne fait rien car ce n'est pas une application indépendante).
Cliquez sur l'icône du centre de contrôle dans la partie gauche du menu.
Dans la fenêtre qui s'ouvre (le centre de contrôle), cliquez sur l'élément Écran de connexion dans la rubrique Administration. Après avoir entré votre mot de passe, vous accédez à la fenêtre de gestion de l'écran de connexion. Vous pouvez aussi y accéder par le menu, catégorie Administration et cliquez sur Écran de connexion (tout en bas du menu).
Dans l'onglet Options et la rubrique Options, cliquez sur le bouton Activer le verrouillage du pavé numérique qui prend la forme . Fermez la fenêtre.
Au prochain démarrage de l'ordinateur le pavé numérique sera activé.
Lorsque aucune activité n'est détectée pendant un certain temps, l'écran se met en veille en déclenchant un économiseur d'écran. En même temps l'ordinateur est verrouillé, c'est à dire que pour la sortie de veille, votre mot de passe sera demandé. Ceci est le fonctionnement par défaut.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas, vous pouvez le changer en modifiant les paramètres de l'économiseur d'écran.
Cliquez sur l'icône du centre de contrôle dans le menu, puis dans la fenêtre qui s'ouvre, cliquez sur Économiseur d'écran de la catégorie Apparence. Vous pouvez aussi accéder à cette fenêtre en cliquant sur l'élément Économiseur d'écran de la catégorie Préférences du menu.
Dans la fenêtre Préférences de l'économiseur d'écran, vous pouvez modifier les éléments suivants (voir l'illustration de droite) :
Si seule la première case est cochée, l'économiseur d'écran est lancé au bout du temps spécifié. Un simple appui sur une touche du clavier ou un mouvement de la souris arrête l'économiseur d'écran.
Si vous ne voulez pas entrer votre de passe pour sortir l'ordinateur de veille, décochez la 2e case ou les 2 cases. Si vous êtes dans un lieu sécurisé ou chez vous , vous pouvez le faire sans risque. Si vous êtes dans un lieu public, cette modification est déconseillée.
Pour l'économiseur d'écran proprement dit (voir le paragraphe précédent pour y accéder), vous avez le choix entre toute une série de motifs : ces motifs sont les images animées qui s'affichent lorsque l'économiseur est lancé. Par défaut aucun motif n'est sélectionné et l'écran devient noir. Le mode aléatoire sélectionne arbitrairement un des motifs à chaque lancement de l'économiseur.
En cliquant sur le nom d'un motif, l'image correspondante s'affiche dans la fenêtre des préférences de l’économiseur d'écran. Le bouton Aperçu affiche le motif sur tout l'écran et vous pouvez changer de motif par les flèches en haut de l'écran. Pour sortir de ce mode, cliquez sur le bouton Quitter le plein écran en haut à droite de l'écran.
Pourquoi un écran de veille ?
Du temps des écrans à tube cathodique, l'affichage d'une image fixe pendant trop longtemps finissait par marquer l'écran. Pour éviter ce phénomène, la technique utilisée était de faire bouger constamment une image sur l'écran pendant les périodes d'inactivité. C'est ce que l'on a appelé l'écran de veille puis l'économiseur d'écran. Une autre technique consiste à éteindre l'écran au bout d'un certain temps d'inactivité.
Bien que les nouveaux écrans plats ne risquent pas d'être marqués en cas d'inactivité prolongée, la possibilité de mettre un écran de veille et d'éteindre l'affichage a été conservée.
Par défaut certaines applets sont installées dans le tableau de bord (calendrier, menu, son, réseau...). Il peut être intéressant d'en ajouter si vous n'êtes pas trop familier avec les raccourcis clavier.
Pour accéder à la fenêtre de gestion des applets, faites un clic droit dans une partie vide du tableau de bord pour ouvrir le menu contextuel et cliquez sur l'élément Ajouter au tableau de bord. Dans cette fenêtre, les applets sont rangées par ordre alphabétique sous les lanceurs dont nous ne parlerons pas ici.
Nous allons voir quelques applets qui nous semblent les plus utiles.
Menu contextuel des espaces de travail
Représentation des espaces de travail
Dans la fenêtre de gestion des applets, sélectionnez l'applet Sélecteur d'espace de travail (en bas de la liste), puis cliquez sur le bouton Ajouter en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée dans le tableau de bord sélectionné sous sa forme par défaut, comme le montre l'illustration de droite.
Par un clic droit sur cette applet, vous accédez à son menu contextuel (voir l'illustration de gauche). Un clic sur l'élément Préférences permet de changer l'affichage des espaces de travail et de modifier leur nombre dans la fenêtre des préférences du sélecteur.
Reportez-vous au chapitre Paramétrer les espaces de travail pour voir les possibilités de paramétrage de cette applet.
Vous pouvez l'enlever du tableau de bord par un clic sur l'élément Enlever du tableau de bord du menu contextuel ou la déplacer dans la zone centrale du tableau de bord.
Ces deux actions peuvent être effectuées seulement si l'applet n'est pas verrouillée au tableau de bord. Pour éviter des action involontaires, je vous conseille de verrouiller au tableau de bord tous les éléments que vous voulez conserver.
Nous avons vu plus haut que la corbeille peut être placée sur le fond du bureau. Mais si vous préférez, vous pouvez la placer sous forme d'une petite icône dans le tableau de bord et l'enlever du fond du bureau (ou garder les deux).
Dans la fenêtre de gestion des applets, sélectionnez l'applet Corbeille, puis cliquez sur le bouton Ajouter en bas de la fenêtre. L'applet est immédiatement affichée dans le tableau de bord sélectionné.
Par son menu contextuel, vous pouvez l'ouvrir ou la vider.
Comme pour toutes les applets, vous pouvez la supprimer par un clic droit dessus et un clic sur l'élément Enlever du tableau de bord du menu contextuel ou la déplacer tant qu'elle n'est pas verrouillée au tableau de bord.
Dans la fenêtre de gestion des applets, vous avez une quarantaine d'applets disponibles avec cette distribution.
Je vous propose quelques unes qui peuvent rendre service dans certains cas :
Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive.
Le système vérifie périodiquement la disponibilité des mises à jour et le signale par un point rouge sur l'icône des mises à jour (voir ci-dessous).
Il est important d'effectuer les mises à jour dès que possible pour protéger le système d'exploitation et les applications.
Icônes de mises à jour
Lorsque Linux Mint vient d'être installé, souvent à partir d'une clé USB (ou d'un DVD), une icône dans la zone de droite du tableau de bord indique qu'il y a des mises à jour disponibles. Sur l'illustration ci-contre, l'icône de gauche indique des mises à jour disponibles et celle de droite que le système est à jour.
Un clic droit sur l'icône ouvre un menu contextuel qui permet de configurer l'affichage de cette icône en cliquant sur l'élément Préférence du menu. Vous pouvez n'afficher cette icône que s'il y a des mises à jour disponibles. Par défaut elle est toujours visible.
Par cette même fenêtre, vous pouvez déterminer la fréquence de recherche des mises à jour.
Pour effectuer les mises à jour, cliquez sur l'icône qui va ouvrir le gestionnaire de mises à jour.
À la première mise à jour, un écran de bienvenue donne quelques explications sur les mises à jour et sur les instantanés système (sauvegarde du système, utile avant de faire des opérations risquées). Vous devez cliquer sur le bouton Valider pour accéder au gestionnaire de mises à jour.
Il vous propose ensuite de choisir un miroir de dépôt local qui peut être plus rapide que le dépôt général. Si vous n'êtes pas assez familiarisé avec ces notions de dépôt et de miroir, cliquez sur le bouton Non (vous pourrez toujours en changer plus tard).
Le gestionnaire indique qu'il a nouvelle version de disponible, comme sur la figure de gauche. Cliquez sur le bouton Appliquer la mise à jour. La fenêtre d'authentification demande d'entrer votre mot de passe avant de commencer le téléchargement, puis l'installation de la nouvelle version du gestionnaire.
Il recherche ensuite les mises à jour disponibles. Sur l'illustration de droite, 203 mises à jour sont trouvées. La colonne de gauche indique le type pour chaque mise à jour :
Par défaut, toutes les mises à jour trouvées sont sélectionnées. Vous pouvez voir les détails de chaque mise à jour en la sélectionnant : dans l'onglet Description, en bas de la fenêtre, une description sommaire s'affiche (parfois en français, parfois en anglais) et l'onglet Paquets indique quels paquets sont concernés par cette mise à jour.
Pour les installer sur l'ordinateur, cliquez sur le bouton Installer les mises à jour, dans la barre d'outils du gestionnaire.
Pour certaines mises à jour, le gestionnaire doit installer des paquets supplémentaires et parfois il peut supprimer des paquets qui ne servent plus. Dans ce cas, un message signale ces modifications qu'il faut valider pour continuer l'installation des mises à jours.
Votre mot de passe est de nouveau demandé, comme à chaque fois qu'il y a une modification du système d'exploitation.
La mise à jour se passe en deux temps : les fichiers sont d'abord tous téléchargés, puis ils sont installés. Vous pouvez suivre toutes ces opérations en cliquant sur le libellé Afficher les fichiers individuels lors du téléchargement des fichiers (voir l'illustration à gauche) ou sur Informations détaillées lors de l'installation des logiciels.
Une fois l’installation terminée, le redémarrage de l'ordinateur peut être nécessaire, comme indiqué sur l'illustration de droite. Dans ce cas, vous pouvez quand même continuer à travailler sans redémarrer. Les mises à jour seront simplement prises en compte au prochain démarrage de l'ordinateur.
Par défaut si l'ordinateur est branché sur le réseau local, il peut voir les autres ordinateurs du réseau et leurs dossiers partagés. Par contre, si vous voulez partager des fichiers avec les autres ordinateurs il faut installer un logiciel de partage de dossiers et d'imprimantes appelé samba.
Comme souvent sous Linux, il y a plusieurs façons d'installer un logiciel. Voici deux méthodes courantes.
Avant de commencer, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
Puis suivez cette procédure :
Vous pouvez alors quitter la logithèque, le logiciel est opérationnel.
Comme précédemment, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
Icône du terminal
Lancez le terminal, soit par un clic sur son icône dans le tableau de bord (voir l'illustration ci-contre à droite), soit par le raccourci clavier.
Puis tapez la commande : sudo apt-get install samba
. Votre mot de passe est demandé pour l'installation de tout logiciel. Entrez-le et confirmez l'installation.
(Vous pouvez copier la commande ci-dessus et la coller par un clic milieu dans le terminal ou par le raccourci clavier).
Vous pouvez suivre toutes les étapes de l'installation dans le terminal. Avant l'installation réelle, vous pouvez encore l'annuler.
Vous pouvez ensuite fermer le terminal. Samba est installé et opérationnel.
Avec la version de base du gestionnaire de fichiers caja il n'est pas prévu d'interface graphique pour partager des dossiers, du moins avec la version 20.0 de Linux Mint MATE.
Il est toujours possible de faire un partage de dossiers en modifiant le fichier de configuration de Samba (fichier /etc/samba/smb.conf), ce qui nécessite certaines connaissances pour ne pas « casser » samba. Nous allons ici utiliser une autre méthode qui consiste à ajouter un élément de partage au gestionnaire de fichiers.
L'ajout de cette extension au gestionnaire de fichiers caja permet de partager des dossiers facilement en mode graphique.
L'installation se fait classiquement (comme pour installer samba), soit par la logithèque, soit en ligne de commande.
Pour l'exemple, nous allons utiliser la logithèque.
Dans le champ de recherche signalé par une loupe (en haut de la fenêtre à droite) tapez caja-share (qui signifie partage caja). Le résultat de la recherche est affiché dans la fenêtre (voir l'illustration à gauche). Cliquez sur l'élément trouvé pour accéder à la fenêtre d'installation du logiciel (voir l'illustration de droite).
Cliquez ensuite sur le bouton Installation pour télécharger et installer caja-share. Comme précédemment, votre mot de passe est demandé car cette fonction modifie le système. Le logiciel se charge et s'installe. Une fois cette opération terminé, fermez la fenêtre de la logithèque.
Pour que cette modification soit prise en compte par le système d'exploitation, vous devez redémarrer l'ordinateur, ou bien vous déconnecter et reconnecter à votre compte (c'est ce que j'ai dû faire, à ma grande surprise, car pour la plupart des modifications du système, elles sont prises en compte immédiatement).
Après redémarrage de l'ordinateur, le navigateur de fichiers affiche un nouvel élément dans son menu contextuel : Options de partage lorsque vous faites un clic droit sur un dossier.
Vous pouvez maintenant partager des dossiers sur votre réseau local.
Lancez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le dossier à partager :
Option de partage du menu contextuel
Si vous avez ouvert la fenêtre des propriétés, vous devez fermer cette fenêtre par un clic sur le bouton Fermer.
Le dossier est maintenant partagé sur le réseau local. Dans le navigateur de fichiers, son icône est modifiée (surmontée d'un symbole de partage) : .
Note : le fichier de configuration de samba /etc/samba/smb.conf n'est pas modifié par le partage de dossiers avec l'extension caja-share. Mais pour chaque dossier partagé, le système crée un fichier texte dans /var/lib/samba/usershares qui contient les paramètres du partage.