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Si vous êtes passés par la page Les bureaux (généralités) vous avez une idée de ce qu'est un bureau informatique. Nous allons détailler ici celui de Lubuntu 20.04 utilisant l'environnement de bureau LXQt, expliquer comment utiliser les différentes fonctions et comment modifier certains paramètres.
Le version d'Ubuntu 20.04 sera maintenue jusqu'en avril 2025. Elle porte le nom de code Focal Fossa. Elle est disponible uniquement en version 64 bits (sauf pour certains paquets disponibles aussi en 32 bits).
Note : sur cette distribution la touche Windows du clavier est appelée touche Meta et parfois Super. Pour garder la cohérence entre l'appellation dans Lubuntu et sur ce site, cette touche est également appelée Meta sur cette page.
Les versions d'Ubuntu
Les versions d'Ubuntu (prononcez « oubountou ») sont basées sur la distribution mère Debian (prononcez « débiane »).
Ubuntu gère deux types de versions : les versions ordinaires, maintenues 9 mois et les versions dites LTS (pour long-term support), maintenues pendant 5 ans.
Une nouvelle version sort en principe tous les 6 mois, en avril (4e mois) et en octobre (10e mois) et sont répertoriées par un numéro et un nom de code.
Un numéro de version est constitué de l'année et du mois de sortie séparés par un point. Chaque version possède aussi un nom de code constitué du nom d'un animal (réel ou imaginaire) précédé d'un adjectif en anglais. Les initiales du nom et de l'adjectif sont identiques et suivent d'ordre alphabétique.
La version d'Ubuntu 20.04 est une version LTS et porte le nom de code Focal Fossa (soit « Fossa focal » en français). Le fossa est un mammifère carnivore de Madagascar.
Lubuntu
Lubuntu (prononcez « Loubountou ») est une distribution dérivée d'Ubuntu qui utilise les mêmes logiciels et le même cycle de développement. Cette distribution utilise l'environnement de bureau LXQt, créé pour les systèmes type Unix par le programmeur taïwanais Hong Jen Yee pour être très léger (c'est à dire utilisant un minimum de ressources), rapide et simple d'utilisation.
Avant la version 18.10, Lubuntu utilisait l'environnement de bureau LXDE pour Lightweight X11 Desktop Environment, soit « environnement de bureau X11 léger », projet lancé en 2006 également par Hong Jen Yee aussi connu sous le surnom de PCMan. LXDE utilisait la bibliothèque GTK+ modifiée. Le passage à GTK3 ne satisfaisant pas l'initiateur du projet, il décide de le réécrire avec la bibliothèque Qt, déjà utilisée par un autre projet, Razor-qt. Ces deux projets ayant les mêmes finalités, ils sont rassemblés dans le nouveau projet sous le nom de LXQt pour rester léger, rapide et simple.
Note : sur la page d'accueil du système, le clavier détecté semble être un clavier US, d'après son icône : , mais dès que l'on tape un caractère au clavier, il passe au clavier français . Il s'agit sûrement d'un bug d'affichage.
Sommaire [masquer]
2.1. Le tableau de bord
2.1.1. Les différentes zones du tableau de bord
2.1.1.1. La zone de gauche
2.1.1.2. La zone de droite
2.1.1.3. La zone centrale
2.2. Le menu
2.2.1. Description du menu
2.2.2. Arrêter l'ordinateur
2.2.3. Le menu contextuel du menu
2.3. Le fond du bureau
2.4.1. Changer d'espace de travail
4.1. Le tableau de bord
4.1.1. Personnaliser / déplacer le tableau de bord
4.1.2. Ajouter / supprimer un tableau de bord
4.2. Le menu
4.2.1. Modifier le menu
4.2.2. Retrouver le menu
4.3. Le fond du bureau
4.3.1. Changer l'image de fond du bureau (fond d'écran)
4.3.2. Ajouter des icônes systèmes
4.3.3. Ajouter d'autres icônes
4.3.3.1. Ajouter un lanceur sur le bureau
4.3.3.2. Ajouter un lien sur le bureau
4.4. Paramétrer les espaces de travail
4.5. L'horloge / le calendrier
4.5.1. Apparence par défaut
4.5.2. Régler la date / heure
4.5.3. Modifier le format d'affichage de l'horloge
4.5.3.1. Format de date
4.6. Modifier l'aspect / comportement des fenêtres
4.6.1. Modifier le thème
4.6.2. Modifier la barre de titre des fenêtres
4.7. Épingler des applications
5. Modification / ajout de fonctionnalités
5.1. Activer le pavé numérique
5.1.1. Installation de numlockx
5.1.2. Activation du pavé numérique
5.2. Modifier la sortie de veille
5.3. Choisir le motif de l'économiseur d'écran
5.4. Ajouter des applets
6. Mises à jour
6.1. Configurer la signalisation des mises à jour
6.2. Effectuer la première mise à jour
7.1. Partager un dossier
7.1.1. Installer Samba
7.1.2. Partager le dossier
L'illustration ci-contre (cliquez sur l'image pour l'agrandir) montre le bureau de Lubuntu 20.04. C'est l'aspect par défaut de ce bureau. Nous verrons dans cette page comment l'utiliser et comment le personnaliser pour le mettre à votre goût, car sous Lubuntu, presque tout est personnalisable.
Les principaux éléments (ou objets) visibles ici sont :
Le tableau de bord correspond à la barre des tâches de Windows.
Il est divisé en trois parties appelées simplement : zone de gauche, zone centrale et zone de droite dont la séparation n'est pas visible.
On peut distinguer, de gauche à droite :
La zone de gauche
Elle contient 5 éléments, de gauche à droite :
Remarque : les deux éléments PCManFM-Qt et Firefox sont dans une partie particulière du tableau de bord appelée zone de lancement rapide ou il est possible d'épingler d'autres applications. La délimitation de cette zone n'est pas visible.
La zone de droite
Cette zone est aussi appelée zone de notification (comme sous Windows). Les icônes de cette zone représentent des éléments du système d'exploitation ou du matériel de l'ordinateur ou de ses périphériques. L'illustration ci-contre montre les icônes visibles par défaut, de gauche à droite :
Dans cette zone s'affichent les icônes des fenêtres ouvertes du bureau. Un clic sur l'icône, iconifie la fenêtre et un second clic l'affiche à sa position d'origine sur le bureau.
Le menu permet d'accéder facilement aux applications présentes sur l'ordinateur et aussi de l'éteindre proprement.
Un clic sur le bouton ouvre la fenêtre du menu qui permet de lancer l'exécution des logiciels de l'ordinateur.
Ce menu, très simple, comprend différents éléments que nous allons voir ensemble :
Le menu Quitter
Au survol de l'élément Quitter du menu, le panneau latéral s'ouvre proposant un choix d'actions, comme sur l'illustration ci-contre :
Toutes ces actions doivent être validées avant d'être exécutées par un clic sur le bouton Oui. Vous pouvez annuler l'action par un clic sur le bouton Non.
Un clic droit sur le bouton ouvre un menu contextuel qui permet de modifier le menu du système. Dans cette fenêtre sont regroupées les fonctions du menu (en haut de l'illustration ci-contre) et du tableau de bord (en bas de l'illustration). Les fonctions du tableau de bord seront vues plus bas.
Explicitons les fonctions relatives au menu :
Le fond du bureau (appelé aussi « bureau » pour simplifier) est recouvert d'une image, dite image d'arrière-plan ou fond d'écran (ou parfois papier-peint) que vous pouvez changer. Vous pouvez aussi y trouver des icônes représentant soit des parties du système (disques réseaux, vos documents...), soit des programmes, soit des données.
Note : il n'est pas recommandé de placer (sauf de façon temporaire) des programmes ou vos fichiers de données sur le bureau, car vous pouvez les détruire par inadvertance. Mais vous pouvez y placer des « lanceurs » et des « liens vers des fichiers », sans problème car s'ils sont malencontreusement détruits, les programmes ou fichiers de données correspondants ne seront pas touchés.
Par défaut, Lubuntu utilise 4 espaces de travail appelés bureaux dans cette distribution. Vous pouvez les paramétrer par le centre de contrôle ou par son menu contextuel.
Vous pouvez passer d'un espace de travail au suivant en appuyant simultanément sur les touches Ctrl Alt et les touches flèches ← ou → ou en cliquant sur un des espaces dans le tableau de bord .
Comme pour de nombreuses distributions Linux, la presque totalité des réglages a été regroupée pour être accessible à partir d'une même fenêtre, appelée le centre de contrôle dans de nombreuses distributions et nommée ici Centre de configuration de LXQt. Pour garder une cohérence des appellations sur ce site, nous désignerons cet élément du système sous le nom de centre de contrôle. Bien que ne soit pas un élément visible du bureau, c'est un élément très important pour gérer votre système d'exploitation et le personnaliser. Nous allons nous en servir tout au long de cette page.
Pour y accéder, survolez l'élément Préférences du menu, puis l'élément LXQt-Paramétrage du système (en haut de liste) et cliquez sur l'élément Centre de configuration de LXQt, en haut du troisième volet du menu. Notez que l'ensemble des éléments de la fenêtre du centre de contrôle se retrouve dans les volets de la catégorie Préférences du menu.
Les réglages du centre de contrôle sont regroupés dans deux catégories :
Les bureaux sous Linux sont entièrement personnalisables. Nous allons voir ici les personnalisations les plus courantes.
Par défaut, vous avez un seul tableau de bord, situé en bas de l'écran. Vous pouvez modifier sa taille et sa position et ajouter un ou plusieurs tableaux de bord.
Faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Configurer le tableau de bord du menu contextuel.
Dans la partie gauche de la fenêtre de configuration, l'élément Tableau de bord concerne les réglages du tableau de bord sélectionné, alors que l’élément Widgets permet d'ajouter des applets au tableau de bord ou d'en retirer. Cet élément est expliqué plus bas dans cette page.
Tous les réglages du tableau de bord sont regroupés dans les 4 zones de cette fenêtre :
Toutes ces modifications sont appliquées immédiatement. Le masquage automatique est désactivé lorsque la fenêtre des réglages est ouverte, mais redevient active dès sa fermeture.
Faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Ajouter un nouveau tableau du menu contextuel.
Un nouveau tableau est immédiatement ajouté (par défaut en haut de l'écran) et sa fenêtre de configuration s'ouvre, identique à celle décrite ci-dessus.
Pour supprimer un tableau de bord, faites un clic droit sur une partie vide du tableau de bord et cliquez sur l'élément Supprimer le tableau de bord du menu contextuel. Une fenêtre demande une confirmation avant de supprimer le tableau de bord cliqué, comme sur l'illustration ci-contre.
Si vous n'avez qu'un seul tableau, vous ne pouvez pas le supprimer.
Dans Lubuntu, presque tout est paramétrable, ce qui s'applique aussi au menu. Pour accéder à la fenêtre de paramétrage du menu, faites un clic droit sur l'icône du menu, puis sur l'élément Configurer "Menu d'application" du menu contextuel.
La fenêtre qui apparaît permet la gestion complète du menu par défaut du bureau de Lubuntu. Les réglages, moins nombreux que dans d'autres distributions, sont regroupés dans 4 zones que nous allons détailler ici :
De nombreux petits programmes sont écrits pour exécuter une fonction particulière et peuvent être ajoutés simplement au bureau. Ces programmes sont appelés des applets et le menu fait partie de ces applets appelées widgets (prononcez « wid-jèt ») dans cette distribution.
Si le menu a disparu du tableau de bord, vous pouvez le réinstaller en appliquant la procédure suivante :
L'icône du menu apparaît simultanément à droite dans le tableau de bord. Sa place habituelle est à gauche dans le tableau de bord. Pour la déplacer, cliquez sur le bouton flèche ↑ à droite de la liste pour faire remonter cet élément tout en haut de la liste. L'icône se déplace simultanément vers la gauche dans le tableau de bord. Lorsque cet élément est en haut de la liste, le menu a retrouvé sa place d'origine, sur le bord gauche du tableau de bord.
Vous pouvez alors fermer la fenêtre de configuration du tableau de bord.
Le fond du bureau est recouvert d'une image par défaut et contient très peu d'icônes. Nous allons voir ici comment changer l'image du bureau et placer des icônes pour accéder rapidement à certains programmes et fichiers que vous utilisez souvent.
Dans le centre de contrôle faites un double-clic sur l'élément Bureau de la catégorie LXQt settings en haut de la fenêtre. Vous pouvez aussi faire un clic droit sur un endroit vide du bureau et cliquer sur l'élément Préférences du bureau du menu contextuel.
La fenêtre des préférences s'ouvre sur l'onglet Général qui propose plusieurs réglages (voir l'illustration ci-contre). La zone Arrière-plan concerne l'image d'arrière-plan, appelée ici papier-peint.
L'image par défaut est celle du fichier lubuntu-default-wallpaper.png qui se trouve dans le dossier système /usr/share/lubuntu/wallpapers. Ce dossier contient d'autres images qui peuvent servir de fond d'écran. Le bouton Parcourir permet de sélectionner d'autres images situées dans votre dossier personnel où vous pouvez choisir une de vos propres images.
Il ne semble pas possible d'accéder aux autres images du dossier système par ce bouton. En fait, le fichier lubuntu-default-wallpaper.png est un lien vers le fichier 2004-lubuntu-wire-humming.png. Pour utiliser une des images du dossier système, il faut changer directement le nom de l'image dans ce champ. Par exemple remplacer le nom du fichier par défaut par 2004-lubuntu-logo.png et cliquer ensuite sur le bouton Appliquer.
Si vous avez choisi une de vos images comme fond d'écran, elle n'a pas obligatoirement le même format ni la même taille (en pixels) que votre écran. Pour l'adapter à votre écran, ouvrez la liste déroulante libellée Mode du papier-peint qui offre plusieurs possibilités :
Si aucune image n'est affichée ou si l'image ne recouvre pas entièrement l'écran, vous pouvez choisir la couleur qui remplira le fond d'écran non recouvert par votre image en cliquant sur le rectangle libellé Sélectionnez la couleur d'arrière-plan. Vous accédez alors à la fenêtre de gestion des couleurs.
Vous pouvez choisir :
Dans tous les cas, vous pouvez éclaircir ou assombrir la couleur choisie avec le curseur à droite de la palette. Si vous cliquez sur le bouton Ajouter aux couleurs personnalisées, vous la retrouverez pour un autre usage. Validez les réglages par un clic sur le bouton Appliquer.
L'onglet Vision de diapositives de la fenêtre des préférences permet de changer périodiquement l'image du fond d'écran (diaporama). Pour accéder aux réglages, cochez la case Valider la vision de diapositives.
Vous devez ensuite choisir le dossier ou se trouvent les images à afficher par le bouton Parcourir du champ Répertoire des fonds d'écran.
Vous devez ensuite déterminer l'intervalle de temps au bout duquel le changement d'image se produira (toutes les 5 minutes par défaut).
Les images sont affichées par ordre alphabétique de leur nom, sauf si vous cochez la case Défilement aléatoire des diapositives. Dans ce cas, les images sont affichées dans un ordre quelconque.
La validation (bouton Appliquer) du mode diaporama remplace l'image de fond sélectionnée dans l'onglet Général, mais les autres réglages de cet onglet sont utilisés pour l'affichage du diaporama.
Par défaut toutes les icônes système sont affichées sur le fond du bureau. Pour enlever (ou remettre) ces icônes sur le bureau, allez dans l'onglet Avancé des préférences du bureau.
Dans le centre de contrôle faites un double-clic sur l'icône Bureau de la catégorie LXQt settings en haut de la fenêtre ou bien faites un clic droit sur un endroit vide du bureau et cliquez sur l'élément Préférences du bureau du menu déroulant.
Dans la zone Raccourci visibles, chaque case cochée affiche l'icône système correspondante. Si vous décochez une case, son icône disparaîtra du bureau après un clic sur le bouton Appliquer.
Vous pouvez déplacer vos fichiers sur le bureau, simplement en les déplaçant dessus (c'est le glisser-déposer), ou par un couper-coller. L'icône du fichier glissé sur le bureau correspond au type de contenu du fichier. Comme spécifié plus haut, il n'est pas recommandé de placer vos fichiers personnels sur le bureau où il est facile de les supprimer par un raccourci clavier involontaire.
Ces autres icônes que vous pouvez placer sur le bureau correspondent à deux entités différentes : les lanceurs et les liens symboliques.
Ils se présentent un peu comme les « raccourcis » de Windows, mais fonctionnent différemment. Un raccourci de Windows est un petit fichier binaire qui contient le type, l'emplacement et le nom du fichier cible du raccourci, ainsi que le programme qui ouvre le fichier cible et une touche de raccourci facultative.
Sous Linux, les lanceurs sont des petits fichiers texte, identiques à ce que vous trouvez dans le menu et que vous pouvez ouvrir en cliquant dessus. Ils contiennent le nom du programme à lancer (d'où le nom de « lanceur »), les types de fichiers qu'ils sont autorisés à ouvrir, une information indiquant s'ils doivent ou non être lancés dans un terminal et quelques autres indications.
Les liens symboliques ne sont pas des fichiers (ils n'occupent aucune place sur le disque). C'est une sorte de duplicata, ou d'alias, du nom du fichier d'origine.
Un lanceur se présente comme une icône que l'on peut mettre, de préférence sur le bureau ou dans le tableau de bord. C'est un petit fichier qui permet de « lancer » (c'est à dire exécuter) un programme.
Le plus simple pour mettre un lanceur sur le bureau est d'aller dans le menu, de survoler le programme voulu, puis tout en gardant le bouton gauche de la souris enfoncé, de glisser l'icône du programme sur un endroit vide du bureau. Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, un menu demande si vous voulez Copier ici ou Annuler. Choisissez la première option pour placer le lanceur sur le bureau. Son icône est affectée d'un symbole « ! » (point d'exclamation) qui signifie que le lanceur n'est pas exécutable et qu'un clic dessus ne lancera pas le programme correspondant. Pour qu'il soit exécutable, faites un clic droit sur son icône et cochez la case Faites confiance à cet exécutable. Le point d'exclamation disparaît de l'icône.
Un double-clic dessus lance le programme. Pour l'enlever du bureau, vous pouvez glisser l'icône dans la corbeille. Notez que c'est bien le lanceur qui est supprimé et non pas le programme.
Pour créer un lien (de son nom complet un lien symbolique), ouvrez le gestionnaire de fichiers et sélectionnez le fichier ou le dossier dont vous voulez créer un lien et glissez-le sur le bureau.
Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, un menu apparaît qui propose plusieurs options (voir la figure ci-contre) :
Faites un clic droit sur le sélecteur d'espaces de travail dans le tableau de bord et cliquez sur l'élément Configurer "Changeur de bureau" du menu contextuel. Dans la fenêtre qui s'ouvre (voir l'illustration ci-contre) sont regroupés les réglages des espaces de travail, appelés « bureaux » dans cette distribution :
Vous pouvez également modifier le nombre d'espaces de travail. Ce réglage a été placé dans le gestionnaire des fenêtres. Pour accéder à ce réglage, faites un double-clic sur l'élément Gestionnaire de fenêtres Openbox dans le centre de contrôle.
Dans la partie gauche du gestionnaire de fenêtres, cliquez sur l'élément Bureaux. Vous pouvez alors modifier le nombre d'espaces de travail (appelés bureaux sous Lubuntu) dans le champ Nombre de bureaux. La nouvelle valeur est appliquée immédiatement.
Dans cette fenêtre, si la case Afficher une notification lors du changement de bureau est cochée (valeur par défaut), un indicateur affiche le nom du bureau au milieu de l'écran lors du passage d'un bureau au suivant. La durée d'affichage est paramétrable et est exprimée en millisecondes. La valeur par défaut est de 875 millisecondes.
Vous pouvez également donner un nom explicite aux différents bureaux.
Note : si vous voulez retrouver les réglages par défaut, en particulier le nom par défaut des bureaux, le plus simple est de supprimer le fichier lxqt-rc.xml de votre dossier caché .config/openbox à la racine de votre compte (donc sous /home/{compte}/.config/openbox). Il sera recréé au prochain démarrage de l'ordinateur.
Par défaut, l'heure est affichée à droite du tableau de bord sous la forme la plus simple : heures:minutes.
Un clic sur l'heure montre le calendrier, comme sur l'illustration ci-contre, où le jour actuel est surligné, pour un repérage immédiat.
Vous pouvez vous déplacer dans le calendrier de plusieurs façons :
Ces manipulations ne changent pas la date de l'ordinateur.
Par défaut le numéro des semaines de l'année est affiché à gauche du calendrier. Sur l'illustration, la date est le 5 octobre 2023 et c'est la 40e semaine de l'année.
Pour accéder à ces réglages, cliquez sur l'élément Date et heure du centre de contrôle.
Par défaut votre ordinateur se met à l'heure dès qu'il est connecté à Internet. Il va alors chercher l'heure UTC sur un des serveurs de temps du réseau Internet qui donne l'heure d'une horloge atomique de référence. À partir de cette heure, il affiche l'heure locale en fonction du fuseau horaire choisi.
Pour un besoin particulier (par exemple si vous n'avez pas accès à Internet), vous pouvez désactiver cette fonction et mettre votre ordinateur à l'heure manuellement. Pour faire ces modifications, vous devez décocher la case Activer la synchronisation de l'heure par le réseau (NTP). Les champs Heure et Date sont alors modifiables. Vous avez alors la possibilité de modifier la date du jour ainsi que l'heure. Validez les réglages par le bouton OK qui ferme la fenêtre.
Si vous cochez la case de synchronisation de l'heure, votre ordinateur se mettra à l'heure dès qu'il sera de nouveau connecté au réseau Internet.
Je n'ai pas trouvé l'utilisation de l'autre case à cocher RTC en heure locale (RTC, abréviation de « real time clock », désigne l'horloge de la carte mère maintenue en fonctionnement même lorsque l'ordinateur est éteint grâce à l'énergie d'une pile (voir la page Vue d'ensemble).
Vous pouvez aussi avoir besoin de changer de fuseau horaire, soit parce que lors de l'installation de votre système Linux un mauvais choix a été effectué, soit parce que vous changez de région et que votre nouvelle localisation est sur un autre fuseau horaire.
Pour changer de fuseau horaire, cliquez sur la catégorie Fuseau horaire qui indique sur quel fuseau horaire votre ordinateur est calé actuellement.
Vous pouvez sélectionner un autre fuseau horaire dans la liste présentée sous la forme Région/Ville de référence. Comme pour la date, validez votre choix par le bouton OK qui ferme la fenêtre.
Faites un clic droit sur l'horloge, puis cliquez sur l'élément Configurer "Horloge universelle" du menu contextuel.
La fenêtre de réglages s'ouvre sur l'onglet Afficher le format que nous allons détailler :
La partie haute de la fenêtre de personnalisation montre la syntaxe du format personnalisé par défaut qui utilise le langage de balises HTML :
'<b>'HH:mm:ss'</b> <br/><font size="-2">'ddd,d MMM yyyy'<br/>'TT'</font>'
Détaillons ce code :
<b>
: balise bold (gras). L'affichage du contenu de cette balise se fera en gras. La fin de la balise est indiquée par </b>
appelée fermeture de balise ;
<br/>
: balise saut de ligne. Indique que la suite sera écrite sur la ligne suivante ;
<font size="-2">
: balise de formatage du texte (font qui est obsolète en HTML). Le paramètre size indique que le texte doit être écrit avec une taille de -2 unités par rapport à la taille normale. Tout le texte jusqu'à la fermeture de la balise </font>
sera écrit avec cette taille ;
<br/>
, le texte dans la balise font sera écrit sur 2 lignes.
Notez que pour voir cet affichage dans le tableau de bord, vous devez augmenter sa hauteur jusqu'à 44 pixels.
Le contenu des balises indique ce qui doit être affiché. Les symboles comme 'HH:mm:ss'
sont remplacés par leurs valeurs pour l'affichage, suivant un code particulier décrit dans le tableau suivant.
Champ | Symbole | Signification | Exemple |
---|---|---|---|
jour | d | jour du mois, sans zéro initial | 8 |
dd | jour du mois, avec zéro initial | 08 | |
ddd | jour de la semaine sur 3 lettres | dim | |
dddd | jour de la semaine en entier | dimanche | |
mois | M | numéro du mois sans zéro initial | 1 |
MM | numéro du mois avec zéro initial | 01 | |
MMM | mois sur 4 lettres suivies d'un point | janv. | |
MMMM | mois en toutes lettres | janvier | |
année | yy | année sur 2 chiffres | 23 |
yyyy | année sur 4 chiffres | 2023 | |
heure | h | heure sans zéro initial | 3 |
hh | heure avec zéro initial | 03 | |
H | heure sans zéro initial | 3 | |
HH | heure avec zéro initial | 03 | |
minute | m | minutes sans zéro initial | 4 |
mm | minutes avec zéro initial | 04 | |
seconde | s | secondes sans zéro initial | 9 |
ss | secondes avec zéro initial | 09 | |
autre | A | ajoute les lettres « AM » ou « PM » (notation anglaise) |
h:mm A 3:04 PM |
a | ajoute les lettres « am » ou « pm » (notation anglaise) |
h:mm a 3:04 pm |
|
t | fuseau horaire | CEST | |
T | différence avec l'heure UTC |
+02:00 (= 2 heures d'avance) |
|
TT | identifiant IANA du fuseau horaire | Europe/Paris | |
TTT | abréviation du fuseau horaire | CEST | |
TTTT | nom abrégé du fuseau horaire | UTC+2 | |
TTTTT | nom complet du fuseau horaire | heure d'été d'Europe centrale |
Tous les autres caractères sont écrits sans interprétation, comme les « : » entre les heures, minutes et secondes dans l'exemple du format personnalisé par défaut.
Les fenêtres ont un aspect par défaut qui dépend du thème choisi. De nombreux éléments des fenêtres sont personnalisables.
Les fenêtres sont gérées par le gestionnaire de fenêtres du système d'exploitation qui a pour rôle de déplacer, dimensionner, icônifier les fenêtres sur tous les espaces de travail et de les « décorer », c'est à dire de leur ajouter une barre de titre et un cadre de délimitation et de définir l'aspect des contrôles (boutons, cases à cocher, boutons radio...). Les autres éléments de chaque fenêtre (menus, zone utile...) sont gérés par l'application qui a ouvert la fenêtre. Les réglages des paragraphes suivants concernent le gestionnaire de fenêtres.
Un thème regroupe différents paramètres qui définissent la couleur et l'apparence des fenêtres (barre de titre, boutons, bordures), des contrôles (boutons, boutons radio, cases à cocher), des icônes du bureau et des menus et des pointeurs de la souris.
Ouvrez le centre de contrôle et faites un double-clic sur l'élément Apparence qui ouvre la fenêtre de configuration gérant l'aspect du bureau et des fenêtres. La partie gauche regroupe différents éléments dont les choix peuvent être modifiés dans la partie droite :
Cliquez sur Appliquer pour valider vos choix. Le bouton Réinitialiser remet tous les réglages dans leur configuration d'origine.
Ouvrez le centre de contrôle et faites un double-clic sur l'icône Gestionnaire de fenêtres Openbox. La partie gauche de la fenêtre du gestionnaire de fenêtres regroupe différents éléments dont les choix peuvent être modifiés dans la partie droite.
L'élément Thème permet de choisir l'aspect de la barre de titre, des bordures des fenêtres et du menu contextuel attaché à cette barre.
L'élément Apparence permet l'affichage des boutons de la barre de titre : dans de champ Ordre des boutons, vous pouvez ajouter, enlever ou modifier l'ordre des boutons.
Ces réglages s'appliquent instantanément à toutes les fenêtres des bureaux.
Il peut être pratique d'épingler des applications que vous utilisez souvent dans le tableau de bord pour les lancer d'un simple clic sur leur icône.
Le principe est de glisser l'application choisie vers la zone de lancement rapide du tableau de bord. Cette zone, qui se confond visuellement avec le reste du tableau de bord, contient par défaut les icônes du gestionnaire de fichiers et le navigateur web. Quand le pointeur de la souris se trouve dans cette zone, il prend la forme alors qu'en dehors de la zone de lancement rapide, il prend la forme .
Pour l'exemple, nous allons épingler l'application permettant de faire une capture de l'écran et la placer à côté du navigateur web. Cette application s'appelle ScreenGrab et se trouve dans la catégorie Graphisme du menu.
Cliquez sur le menu, puis passez la souris sur la catégorie Graphisme pour voir les applications qu'il contient.
Placez la souris sur l'élément ScreenGrab et, en gardant enfoncé le bouton gauche de la souris, glissez le pointeur sur la zone de lancement rapide du tableau de bord, comme illustré dans la zone entourée de rouge sur la figure ci-contre. Relâchez le bouton lorsque le pointeur est entre les icônes du gestionnaire de fichiers et du navigateur web. L'icône de ScreenGrab est affichée entre ces deux icônes.
Pour la déplacer, par exemple, à droite de celle du navigateur web, faites un clic droit dessus et cliquez sur l'élément Déplacer vers la droite du menu contextuel. Lorsque l'icône est en limite droite de la zone de lancement rapide, cet élément apparaît en grisé et n'est plus accessible. Il en est de même pour le côté gauche de cette zone.
Pour enlever une application épinglée, faites un clic droit sur son icône dans le tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Enlever du lancement rapide du menu contextuel.
Attention : l'icône est enlevée du tableau de bord sans message de confirmation.
Le fonctionnement des bureaux sous Linux peut être facilement modifié pour s'adapter à vos préférences et habitudes. Vous pouvez aussi ajouter facilement des fonctionnalités dont quelques unes sont présentées ci-dessous.
Lorsque vous ouvrez votre session, par défaut le pavé numérique est désactivé. Il faut appuyer sur la touche Verr Num pour avoir accès aux chiffres du pavé numérique. Si votre mot de passe comporte des chiffres, il est plus facile de les saisir sur cette partie du clavier et pour cela il faut activer le pavé numérique dès l'écran de connexion.
Tout d'abord il faut installer un utilitaire appelé numlockx pour pouvoir activer le pavé numérique avant l'ouverture de session.
Vous pouvez utiliser l'une des méthodes suivantes (l'ordinateur doit être relié à Internet) :
sudo apt-get install numlockx
.
Dans les deux cas, votre mot de passe est demandé avant l'installation du logiciel. Une fois installé, fermez la fenêtre de la logithèque ou du terminal.
Avec cette distribution, il n'y a pas d'interface graphique pour activer le pavé numérique au démarrage de la session.
L'écran à l'ouverture de session, qui permet de saisir votre mot de passe pour entrer sur votre compte utilisateur, est géré par un programme appelé le « gestionnaire d'affichage » (Display Manager en anglais). La distribution Lubuntu 20.04 utilise le gestionnaire SDDM (pour Simple Desktop Display Manager). Pour activer le pavé numérique, il lit les instructions dans le fichier de configuration sddm.conf. Il faut ajouter les instructions d'activation du pavé numérique dans ce fichier et c'est ce que nous allons faire ici.
Note : cette opération peut être effectuée sans avoir un niveau confirmé, même si elle impacte le système d'exploitation car le fichier créé est seulement un fichier de configuration. Mais faites attention quand même !
Ouvrez le terminal et entrez les commandes suivantes :
cd /etc
on se place dans le dossier système /etc pour que les commandes suivantes soient plus simples à écrire ;
sudo cp sddm.conf sddm.conf.old
avant de modifier un fichier système, il est sage de sauvegarder le fichier d'origine. On fait donc une copie (cp) sous le nom sddm.conf.old en mode super-utilisateur (sudo). Votre mot de passe est demandé avant d'exécuter la commande ;
sudo featherpad sddm.conf
on lance l'éditeur de texte (qui s'appelle featherpad sous Lubuntu) en super-utilisateur (sudo) avec le fichier de configuration sddm.conf.
L'éditeur indique qu'il est en mode super-utilisateur par le message Instance root dans un bandeau rouge en bas de page. Dans l'éditeur, ajoutez les lignes suivantes à la fin du fichier :
[General]
Numlock=on
Respectez impérativement la casse et la syntaxe (pas d'accentuées, pas d'espace autour du signe « = »). Le contenu du fichier doit ressembler à l'illustration ci-contre.
Enregistrez le fichier par le menu Fichier puis Enregistrer ou par le raccourci clavier correspondant.
Vous pouvez quitter l'éditeur et fermer le terminal. Au prochain démarrage de l'ordinateur le pavé numérique sera activé.
Lorsque aucune activité n'est détectée pendant un certain temps, l'écran se met en veille en déclenchant un économiseur d'écran. Ceci est le fonctionnement par défaut.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas, vous pouvez le changer en modifiant les paramètres du gestionnaire d'énergie.
Ouvrez le centre de contrôle et faites un double-clic sur l'élément Gestion de l'énergie qui ouvre la fenêtre de paramétrage de l'alimentation.
Cliquez sur l'élément Inactivité dans la partie gauche de la fenêtre (voir l'illustration ci-contre à gauche).
Le champ Temps d'inactivité, réglé par défaut sur 15 minutes (et 0 secondes), déclenchera l'action sélectionnée dans la liste déroulante située au dessus.
La liste déroulante du champ En cas d'inactivité présente les possibilités suivantes :
Par défaut l'économiseur d'écran affiche un motif de lignes floues appelé Flurry (bourrasques en français). Vous pouvez changer le motif dans les préférences de l'économiseur d'écran.
Cliquez sur l'élément Screensaver dans la catégorie Préférences du menu.
Dans l'onglet Modes d'affichage, vous pouvez choisir son mode de fonctionnement :
Vous pouvez sélectionner un des nombreux motifs dans la liste. La plupart d'entre eux sont paramétrables en cliquant sur le bouton Paramètres.... Le bouton Aperçu permet de voir l'aspect du motif choisi. Un simple clic permet de sortir de ce mode.
Pourquoi un écran de veille ?
Du temps des écrans à tube cathodique, l'affichage d'une image fixe pendant trop longtemps finissait par marquer l'écran. Pour éviter ce phénomène, la technique utilisée était de faire bouger constamment une image sur l'écran pendant les périodes d'inactivité. C'est ce que l'on a appelé l'écran de veille puis l'économiseur d'écran. Une autre technique consiste à éteindre l'écran au bout d'un certain temps d'inactivité.
Bien que les nouveaux écrans plats ne risquent pas d'être marqués en cas d'inactivité prolongée, la possibilité de mettre un écran de veille et d'éteindre l'affichage a été conservée.
Dans cette distribution les applets sont appelées widgets ou greffons. Leur place est dans le tableau de bord, plutôt dans la partie gauche pour des applications comme le menu ou le changeur de bureau et plutôt dans la partie droite pour ce qui touche aux fonctions système, comme la gestion du volume audio, la batterie, les connexions Internet, etc.
C'est une habitude de disposer ces éléments de la sorte, mais vous pouvez les placer n'importe où dans le tableau de bord.
Pour ajouter des applets, faites un clic droit sur un endroit vide du tableau de bord, puis cliquez sur l'élément Gérer les widgets du menu contextuel. Ensuite cliquez sur le bouton + (Ajouter) situé sur le côté droit de la fenêtre. Cette action ouvre une autre fenêtre nommée Ajout de greffons qui présente toutes les applets disponibles.
Sélectionnez l'applet à ajouter dans la liste et cliquez sur le bouton Ajouter le widget. Il est directement placé à droite dans le tableau de bord.
Pour lui changer de place :
Pour supprimer une applet, faites un clic droit dessus, puis cliquez sur l'élément Supprimer "{nom de l'applet}" dans le menu contextuel.
Le système vérifie périodiquement la disponibilité des mises à jour lorsque l'ordinateur est connecté à Internet et le signale par une fenêtre au centre du bureau.
Il est important d'effectuer les mises à jour dès que possible pour protéger le système d'exploitation et les applications.
Ouvrez le centre de contrôle et cliquez sur l'icône Software Sources (catégorie System settings). Dans la fenêtre du gestionnaire des mises à jour cliquez sur l'onglet Updates (Mises à jour en français).
Cette fenêtre présente les différents réglages :
Le dernier réglage (Release upgrade) concerne les versions que vous pouvez installer. Vous pouvez être prévenu à chaque version disponible (soit tous les 6 mois) ou seulement lors d'une nouvelle version maintenue pendant 5 ans (versions LTS, valeur par défaut) ou jamais si vous ne voulez être importunés par ces annonces tant que vous ne voulez pas changer de version. Les versions qui ne sont pas LTS ne sont maintenues que pendant 9 mois et sont réputées moins stables que les LTS. Pour toute modification de la configuration des mises à jour, votre mot de passe sera demandé.
Si des mises à jour sont détectées, le gestionnaire des mises à jour est lancé et sa fenêtre s'affiche au centre du bureau. La façon la plus simple d'effectuer la mise à jour est de cliquer sur le bouton Upgrade de cette fenêtre. Votre mot de passe est alors demandé, comme à chaque fois qu'il y a une modification du système d'exploitation.
La mise à jour démarre immédiatement sans autre intervention. La fenêtre de mise à jour détaille les opérations qui se passent en deux temps : d'abord toutes les mises à jour sont téléchargées sur l'ordinateur (phase appelée Downloading) - voir l'illustration de droite ci-contre -, puis les logiciels téléchargés sont mis à jour.
À la fin de la procédure, un redémarrage peut être demandé. La fenêtre des mises à jour affiche alors le message Upgrade finished / Restart required et lance également une autre fenêtre demandant le rédémarrage de l'ordinateur (message reboot is nedeed). Vous pouvez continuer à travailler sans redémarrer l'ordinateur, mais les mises à jour ne seront effectives qu'au prochain démarrage de l'ordinateur.
Mises à jour trouvées
Mais si vous voulez voir les mises à jour disponibles, vous devez passer par la logithèque. Cliquez sur l'élément Discover du menu, dans la catégorie Outils système. Le logiciel recherche et affiche les applications disponibles de la logithèque, puis recherche ensuite les mises à jour disponibles. S'il en trouve, il affiche le nombre de mises à jour trouvées en bas à gauche de la fenêtre (voir l'illustration de droite).
Cliquez sur l'élément Mettre à jour de cette fenêtre montre l'ensemble des mises à jour disponibles dans la partie droite (voir l'illustration de gauche). Par défaut toutes les mises à jour sont sélectionnées.
Les mises à jour sont regroupées en 3 catégories : applications, modules complémentaires et système.
Un clic sur un élément permet d'afficher les informations le concernant.
Vous pouvez décocher certains éléments si vous ne voulez pas qu'ils soient mis à jour. Cette opération est déconseillée, sauf pour certaines raisons particulières. Cliquez sur le bouton Tout mettre à jour pour effectuer la mise à jour complète ou sur le bouton si vous avez décoché certains logiciels. Dans ce dernier cas, seuls les logiciels cochés sont mis à jour.
Vous pouvez voir la progression en face de chaque logiciel qui disparaissent de la liste lorsque leur mise à jour est terminée. Comme précédemment, un redémarrage peut être nécessaire pour la prise en compte des mises à jour.
Par défaut si l'ordinateur est branché sur le réseau local, il peut voir les autres ordinateurs du réseau et leurs dossiers partagés. Par contre, si vous voulez partager des fichiers avec les autres ordinateurs il faut installer un logiciel de partage de dossiers et d'imprimantes appelé samba.
Comme souvent sous Linux, il y a plusieurs façons d'installer un logiciel. Voici deux méthodes courantes.
Avant de commencer, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
Puis suivez cette procédure :
Vous pouvez alors quitter la logithèque, le logiciel est opérationnel.
Comme précédemment, vérifiez que l'ordinateur est relié à la box, par liaison filaire (câble Ethernet) ou en Wi-Fi, pour pouvoir accéder à Internet et télécharger le logiciel.
sudo apt-get install samba
, puis votre mot de passe et confirmez l'installation.
(Vous pouvez copier la commande ci-dessus et la coller par un clic milieu dans le terminal ou par le raccourci clavier).
Vous pouvez fermer le terminal.
Il semble que le partage avec PCManFM-Qt 0.14.1 ne soit pas possible (je n'ai rien trouvé à ce sujet). Aussi, je vous propose, si vous avez besoin de partager des dossiers sur votre réseau local, d'utiliser la méthode classique qui consiste à modifier le fichier de configuration de samba. Cette méthode implique de modifier un fichier qui touche au système d'exploitation.
Le serveur samba que vous avez installé (voir paragraphe précédent) fait maintenant partie du système d'exploitation. Ces fichiers de fonctionnement et de configuration sont donc dans la partie protégée du système. Pour modifier un de ces fichiers il faut passer en mode super-utilisateur en entrant votre mot de passe.
Rien de ce que nous allons faire n'est très compliqué, mais comme pour toutes les actions sensibles, il faut être rigoureux et faire attention aux commandes passées en tant que super-utilisateur.
Comme exemple, nous allons partager le dossier Images de notre compte. Pour effectuer toutes ces opérations, nous allons utiliser le terminal.
Seul le fichier de configuration de samba est à modifier. Il s'agit du fichier /etc/samba/smb.conf. Une bonne pratique consiste d'abord à sauvegarder le fichier d'origine sous un autre nom. En cas d'erreur lors de sa modification, il sera toujours possible de revenir au fichier d'origine.
Lancez le terminal, soit à partir du menu (catégorie Outils système et clic sur QTerminal), soit par le raccourci clavier et tapez les commandes suivantes (les commandes sont dans les champs xxx
et les explications suivent) :
sudo cp /etc/samba/smb.conf /etc/samba/smb.conf.bak
sudo permet de passer en super-utilisateur (votre mot de passe est demandé la première fois pour exécuter la commande) ; cp copie le fichier dont le nom suit (smb.conf) sous un autre nom (ici smb.conf.bak). Le chemin absolu d'accès au fichier est spécifié (/etc/samba/) ;
sudo featherpad /etc/samba/smb.conf
sudo lance la commande en super-utilisateur (le mot de passe n'est plus demandé si vous n'avez pas fermé le terminal) ; featherpad est le nom de l'éditeur de texte de Lubuntu suivi du nom du fichier à éditer ;
# Partage samba du dossier Images
toute ligne qui commence par un symbole # ou ; est une ligne de commentaire qui n'est pas prise en compte par samba. Cette ligne est donc facultative ;
[Lubuntu_Images]
nom sous lequel sera vu le dossier sur le réseau local. Tout ce qui est entre [ ] s'appelle une section. Une section se termine au commencement de la section suivante ou à la fin du fichier. Évitez les espaces dans les noms de dossier (et même de fichiers) car l'espace sert de séparateur de paramètres dans le monde Unix dont fait partie Linux. En principe samba remplace l'espace par son symbole %20 sur le réseau, mais ce n'est pas une obligation ;
path = /home/rene/Images
le chemin absolu du dossier à partager (remplacez rene par le nom de votre compte). Remarque : il est d'usage de commencer les lignes de commande à l'intérieur d'une section par une tabulation pour une meilleure lisibilité ;
read only = yes
les fichiers seront seulement lisibles (c'est le mode par défaut). Si vous tapez no à la place de yes, ils seront accessibles en lecture ET écriture (donc ils pourront être effacés par un utilisateur du réseau) ;
guest ok = yes
permet d'accéder au dossier partagé sans entrer de mot de passe. Si vous voulez que les utilisateurs entrent un mot de passe, il faut définir un utilisateur Samba avec un nom, un mot de passe et des droits sur les fichiers, ce qui est plus compliqué et sort du cadre de ce site (voir par exemple le site ZDNet) ;
sudo systemctl restart smbd
redémarre le serveur samba pour que les modifications soient prises en compte. Fermez le terminal.
Le dossier Image de votre compte est maintenant visible et accessible en lecture seule sur le réseau local.
Il arrive parfois que l'accès à Internet ne soit plus possible pour une raison a priori inconnue. Dans ce cas, soit vous appelez un dépanneur, soit vous essayez de trouver vous même d'où vient la panne.
Pour vous aider à la trouver, il existe des outils logiciels qu'il est pratique d'avoir sur votre ordinateur, car une fois que l'accès à Internet n'est plus possible, vous ne pourrez plus les télécharger et donc les utiliser. Ces outils étaient inclus dans les anciennes distributions d'Ubuntu, ce qui n'est malheureusement plus le cas actuellement. Nous allons y remédier ici.
Dans un terminal, tapez la commande suivante :
sudo apt-get install net-tools
Votre mot de passe est demandé et le paquet net-tools (outils réseau) est installé et pourra vous servir en cas de besoin.